Le Traité de Lisbonne prévoit des clauses de solidarité en cas, par exemple, d’attaque contre un Etat membre, ou de déstabilisation d’un Etat. Séduisant au premier abord.
Mais imaginons un pays où la situation économique devient catastrophique : le gouvernement y serait contraint par des organisations internationales à des politiques qui mèneraient les populations à la misère. Exaspérés par le chômage, les baisses de salaire, la pression fiscale, les citoyens multiplieraient les manifestations et les grèves. Certains seraient tentés par le retrait de l’Union, d’autres par une partition de leur pays.
Le gouvernement ne pourrait maintenir l’ordre faute de moyens, ayant pratiqué des coupes sombres dans son budget. Pour se maintenir en place et pouvoir poursuivre la politique dictée d’ailleurs, il ferait jouer une des clauses du traité. Seraient alors dépêchées sur place des forces européennes de maintien de l’ordre, ayant pouvoir de se substituer totalement aux forces de police locales.
Je délire ? Je crois que certains pays de l’Union ne sont pas loin de ce type de situation. Et le noyau de la force européenne de répression existe déjà : il s’appelle Eurogendfor.
Je ne prêterai pas la main à la mise en place de textes juridiques permettant à la technocratie européenne d’opprimer et réprimer les peuples.