Le rapport de Mme Flasikova Benova, socialiste, est une sorte de synthèse de toute la bien-pensance dégoulinante de bons sentiments dont cette enceinte est coutumière, ainsi que de l’auto-flagellation de rigueur pour dépeindre la situation des droits de l’homme dans l’Union européenne, enfer de racisme discriminatoire qui attire pourtant chaque année des millions de migrants fuyant leur riante et prospère démocratie d’origine.
Mais en disant cela, est-ce que je ne tiens pas un discours de « haine et de stigmatisation » contre Mme Flasikova ? Si j’ajoute que sa vision de la famille, de l’éducation sexuelle obligatoire dès le plus jeune âge, de la discrimination des Roms dans « l’accès aux biens » (je cite), du vieillissement « actif » (les vieux au boulot !), pour ne citer que cela, me semble délirante, est-ce que je n’exprime pas ces préjugés, qui selon elles, en tant que tels, devraient tomber sous le coup de la loi la plus dure ?
Vu la manière dont les débats se sont déroulés en commission « LIBE », transformée pour l’occasion, m’a-t-on dit, en Comité de salut public peuplé de Robespierre hystériques interdisant toute objection, j’ai peur !
Mais au fait, dans la démocratie européenne version Flasikova, ai-je encore le droit de voter contre son rapport ?