Les PME représentent 98 % des entreprises et 67 % de l’emploi dans l’Union européenne. C’est dire le rôle central qu’elles jouent dans le tissu économique et social de nos pays.
Mais ce que l’on retient de ce rapport, c’est que les banques ne font pas, ou font mal, leur travail de financement de l’économie, malgré les centaines de milliards investis sur fonds publics dans leur perpétuel sauvetage. Et que cette attitude n’est sans doute pas sans conséquence sur la survie de PME.
Le problème des PME, c’est qu’on loue leur importance, mais qu’elles meurent dans la plus parfaite indifférence.
La presse ne s’intéresse qu’aux plans de licenciements massifs : Petroplus, Goodyear, PSA, Arcelor, dont les travailleurs seront ici demain pour protester contre l’attitude amorale de M. Mittal. Ils ont bien tort de venir d’ailleurs : vous n’avez à leur offrir qu’une fausse compassion et votre croyance aveugle dans des principes économiques qui sont la cause même de leur licenciement.
Une étude toute récente, montre que l‘immense majorité des fermetures d’usines en France depuis 2009, concerne des petites entreprises, avec en moyenne 70 emplois supprimés par unité fermée. De « petites » vagues de licenciement, dont on parle peu, mais de grands drames sociaux et humains pour ceux qui les subissent.