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Nous ne voulons plus être leurs « cobayes » !

drapeau UE barbelés

Il y a une semaine, rapportait Alain Salles sur le site du Monde, les bruxellois tiraient la sonnette d’alarme… sur la montée de l’extrémisme. Ainsi le letton né aux États-Unis et commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe depuis avril 2012, Nils Muiznieks, « a livré un rapport très politique, mardi 16 avril, sur l’augmentation du racisme et des crimes racistes » en Grèce. « Les Grecs doivent comprendre (qu’Aube Dorée, NDLR) (n’est pas) un parti normal et qu’il faut prendre des mesures avant qu’il ne devienne plus dangereux ». « Pour lui, le gouvernement doit affronter la question de l’interdiction pure et simple (d’Aube dorée), qui a obtenu près de 7 % des voix aux élections de juin 2012 et compte 18 députés (…). La Grèce peut surtout utiliser les traités internationaux qu’elle a ratifiés et qui peuvent lui permettre d’obtenir une telle interdiction, affirme encore M. Muiznieks. Il explique dans son rapport que la Cour européenne des droits de l’homme permet l’imposition de sanctions proportionnées sur des individus et l’interdiction, si nécessaire, de partis comme Aube dorée. »

 Nils Muiznieks ajoute : « Il faut faire comprendre que la violence raciste d’Aube dorée n’est pas comparable à celle d’un parti anarchiste par exemple. Elle s’attaque au fondement démocratique en refusant la notion d’égalité. »

« Fondement démocratique » et notion d’« égalité » que l’Europe de Bruxelles ne respecte pas vraiment à en croire plus sérieusement le président chypriote Nicos Anastasiades qui s’exprimait le 22 avril à Nicosie, devant les présidents des Parlements nationaux des pays de l’UE.

Une île de Chypre, rappelons-le, occupée militairement par la Turquie qui frappe à la porte d’une Union européenne qui finance déjà sur place la construction de mosquées. Avec l’argent initialement prévu pour restaurer les édifices byzantins saccagés par les ottomans…

 Dans la ligne de mire lundi de Nicos Anastasiades, se trouve sans surprise les modalités du plan de sauvetage concocté par les européistes et avalisé le 12 avril par les ministres de la zone euro. Celui-ci prévoit « un prêt de 10 milliards d’euros de l’UE et du FMI en faveur de Chypre : 9 milliards de la zone euro, via le Mécanisme européen de stabilité (MES), et 1 milliard du FMI.

 Sur les 10 milliards en question, un tiers seulement (3,4 milliards) sera dévolu au besoin de financement du gouvernement. Le reste est destiné à recapitaliser le secteur bancaire (2,5 milliards sur les 10,4 milliards d’euros qui seront nécessaires) et au remboursement de la dette arrivant à échéance (4,1 milliards).

En contrepartie, il s’agit pour le gouvernement chypriote de trouver 13 milliards d’euros, principalement via une ponction, pouvant atteindre 60 %, sur les comptes au-delà de 100.000 euros dans la principale banque du pays, Laiki.

Une “aide”… à la charge des Chypriotes qui subissent d’ores et déjà comme les Grecs avant eux et plus largement de nombreux européens, un effondrement de leur pouvoir d’achat tandis que le taux de chômage a brutalement augmenté de 3,7 % en 2008 à 14 % en février 2013.

 “Chypre a été traitée comme un cobaye dans une expérience destinée à tester la théorie économique consistant à imposer une ponction sur les comptes bancaires et à évaluer les répercussions qui s’ensuivent”, a affirmé avec colère M. Anastasiades.

“Nous ne réclamons que ce à quoi nous avons le droit : la solidarité”. “Il est regrettable que ce principe fondamental de l’Union européenne n’ait pas été respecté. Au contraire, les décisions sur lesquelles les parties intéressées se sont mises d’accord en amont ont été imposées par la force”, a-t-il encore relevé.

Alors, constate Bruno Gollnisch, il s’agit de parler clair et d’être franc puisque les critiques justifiées contre Bruxelles et ses manœuvres ne doivent pas exonérer les gouvernements de leurs propres fautes et faiblesses.

Mais ici les épargnants chypriotes sont, au motif d’une “taxe exceptionnelle” (vraiment ? on sait qu’elles ont trop souvent vocation à durer !), volés, rackettés sciemment sur ordre de la troïka UE-BCE-FMI.

Ils sont sommés de se dépouiller de leurs biens et de se serrer la ceinture pour remettre en selle des banques privées qui ont englouti, en toute connaissance de cause, des milliards en spéculant sur la dette grecque. Est-il nouvel exemple plus aberrant d’un Système devenu totalement fou ?

Cette “taxe exceptionnelle” met à mal, au sein de toute la zone euro, le principe le plus élémentaire de la sécurité des dépôts bancaires et viole aussi des traités européens.

Dans leur folie jusqu’au-boutiste, les Docteur Folamour de l’idéologie euromondialiste dévoilent également ici des pulsions totalitaires, antidémocratiques, qui à dire vrai, ne sont pas pour nous surprendre puisque nous en avions averti les Français depuis des lustres…

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