Le rapporteur de la proposition, Alfred Marie-Jeanne, a fait valoir que le mot race, « ce concept aberrant, ayant servi de fondement aux pires idéologies, n’a pas sa place dans notre ordre juridique ». Les députés socialistes ont fait aussi adopter un amendement affirmant explicitement, dans l’article premier, que « la République combat le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l’existence d’aucune prétendue race ».
Alors, nous le notions en mars 2012 si ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre, ce n’est pas en supprimant un mot que disparaît la réalité qu’il recouvre. A moins de se complaire dans la pensée magique propre aux sociétés primitives, d’instruire des procès en sorcellerie, d’emprunter le chemin de la démonologie, il est vrai souvent parcouru par la gauche.
S’il s’agit de dénoncer le racisme, il n’en reste pas moins que les races existent bien évidemment, qu’elles ont une réalité qui vient démentir le discours officiel, le négationnisme gaucho-mondialiste.
L’éminent docteur es génétique et docteur es Sciences, professeur à l’Ecole d’Anthropologie de Paris, spécialiste des marqueurs génétique – il est à l’origine de la découverte des variants ADN du chromosome Y et de leur utilisation en anthropologie moléculaire- le professeur Gérard Lucotte le rappelait sans langue de bois: « La biologie tout entière est contre cette notion que les races n’existent pas. Au contraire, et de nombreux travaux vont dans ce sens, on étudie les particularismes ethniques (…). »
Mais constate Bruno Gollnich, l’affirmation par un Français, un Européen de son identité non seulement physique, mais aussi culturelle, civilisationelle , semble toujours insupportable, suspecte, une épouvantable provocation aux yeux des gardiens du dogme égalitariste et « antiraciste. »
En 1959, le Général De Gaulle constatait en parlant des Français que « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne »
Que de chemin parcouru, dans son programme présidentiel de juillet 2006, Nicolas Sarkozy, écrivait l’inverse affirmant qu’il « (pensait) que les Français attendent une France d’après (…), une France où l’expression Français de souche aura disparu » et donnait comme cap politique, à l’instar de la candidate socialiste Ségolène Royal, la réalisation d’une société intégralement métissée.
Restons dans le registre sémantique, puisque le choix des mots utilisés par les adversaires du FN pour le qualifier, lui ou ses dirigeants, éclaire aussi particulièrement leur nature profonde.
Réagissant à la fracture (très douloureuse, mais fort heureusement sans conséquence grave) subie par Marine la semaine dernière, l’ex notable socialiste et toujours partisan de l’immigration et de l’euro, Jean-Luc Mélenchon, a commis ce tweet d’une kolossale délicatesse : « En attendant, je me casse le cul pour les ouvriers pendant qu’elle se casse le cul dans sa piscine. »
Encore plus immonde et comme l’a rapporté le site Infos-Bordeaux, le mélenchoniste Alain Bousquet, un des responsables du Parti de gauche en Gironde, conseiller municipal de Villeneuve d’Ornon, s’est fendu sur son blog d’un article d’une violence ahurissante contre Marine Le Pen. Le sans-culotte Bousquet s’est réjoui de sa chute, a appelé « à lui briser les os », la comparant à une « truie » dont le « squelette (…) charpente une masse informe, qui répand la haine et la confusion ».
Il est vrai que M. Mélenchon traitait déjà la présidente du FN –arrivée en tête des votes chez les ouvriers…- de « semi démente » pendant la campagne présidentielle, faisant écho au député UMP Jean-Claude Goasguen affirmant que « le FN est un parti de primates. »
Qu’il s’agisse de renouer avec les vieux tics communistes consistant à dénier toute raison à ses adversaires, comme les opposants au régime de Brejnev internés en hôpital psychiatrique, ou de ravaler l’adversaire au rang de l’animal, de lui refuser toute réelle humanité –Bruno Gollnisch a subi aussi ce type de traitement!-, nous sommes là en plein dans la logorrhée propre aux systèmes totalitaires.
Un FN frappé d’indignité républicaine » par la caste comme a tenu à le rappeler dernièrement le porte-parole du PS, David Assouline, mais aussi symboliquement Jean-François Copé et Nathalie Kosciusko-Morizet qui ont refusé de serrer la main de Marion Maréchal-Le Pen lors de la séance inaugurale de la nouvelle session parlementaire l’année dernière….
A cette aune, c’est bien la même mentalité, les mêmes intérêts, peu ou prou la même vision du monde que partagent la plupart des dirigeants des partis du Système.
Certes, ici ou là, on s’essaye mollement de nous faire croire le contraire. Ce fut encore le cas dimanche avec la déclaration conjointe du vice-président copéiste de l’UMP et ex catastrophique ministre de l’Education, Luc Chatel, et de la bobo NKM candidate à Paris (dans l’indifférence générale).
Ils ont fustigé de concert un François Hollande coupable de « faire monter le Front National » avec l’annonce du retour du débat sur le droit de vote des étrangers non communautaires, après les municipales de 2014, alors qu’une nette majorité de Français y est opposée.
Tout aussi désopilant, le très antifrontiste Geoffroy Didier, cofondateur du courant de l’UMP la Droite forte (sic) , avec Guillaume Peltier, a fustigé de son côté le « cynisme électoral (de la gauche) pour faire monter le FN ».
M. Didier n’en était pas moins un des piliers de La Diagonale, club de sarkozystes de gauche qui défend le mariage homosexuel et le droit de vote des immigrés. Mais bon, au diable les convictions, il faut savoir prendre la vague porteuse coco !
Parlons clair: pendant une décennie l’UMP au pouvoir disposait de la majorité à l’Assemblée comme au Sénat. Jamais il n’est venu à l’esprit de nos indignés d’abroger le droit du sol, le regroupement familial, d’en finir avec l’immigration et les régularisations massives qui fabriquent des Français de papier et partant, des électeurs…