Mme Delli réussit l’exploit de parler des tensions sur le marché du logement et le manque de logements sociaux sans jamais évoquer comme une de leurs raisons l’immigration massive.
On construit chaque année en France un peu plus de 100.000 logements sociaux. Mais dans le même temps, il arrive 200.000 nouveaux immigrants, l’équivalent d’une ville comme Rennes ou Grenoble, dont la plupart répondent aux critères d’attribution prioritaire, financiers ou familiaux. Et qui entrent en concurrence directe avec une population en voie de paupérisation rapide à cause de la crise et des politiques dictées à Bruxelles. 800.000 demandes par an ne sont pas satisfaites.
Mais de toute façon, le logement, social ou non, ne relève pas des compétences de l’Union européenne, même si elle s’en mêle sous prétexte de distorsion de concurrence, avec les résultats que l’on sait en Suède et aux Pays-Bas. Ou encore à travers le programme UE 2020, qui préconise de lutter contre la pauvreté par la désintégration des systèmes sociaux nationaux.
Tout le rapport de Mme Delli consiste à donner un droit de regard à la Commission sur les niveaux d’investissements dans le secteur, les priorités d’attribution, les règles de fixation des loyers…. En attendant une véritable politique européenne en la matière ! C’est l’échec assuré..