Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Antiracisme : l’arnaque a fait long feu

touche pas à mon peupleL’inversion accusatoire est un procédé, une technique bien malhonnête souvent utilisée contre l’opposition nationale, par le microcosme politico-médiatique pour culpabiliser les Français. Les exemples abondent. Dernièrement encore, a été diffusé sur internet un court métrage visant à dénoncer la « pratique culturelle » du mariage forcée des fillettes. Pour illustrer le propos, le mari et son épouse (jouée par une certaine Julie Gayet…) que l’on voyait offrir  leur petite fille  en mariage à un vieux libidineux dans une mairie bien française, étaient incarnés par un couple de bourgeois très parisien que l’on subodorait  catholique… Bien sûr, ce choix de mettre en scène un père et une mère de souche pour parler de cette forme de pédophilie institutionnalisée,visait à déconstruire les stéréotypes racistes a-t-il été expliqué. Un racisme qui alimente bien des mauvais  fantasmes, un racisme  qui est un juteux fond de commerce pour toutes les associations parasites et autres coquilles vides engraissées par nos impôts, qui vivent de sa dénonciation et de la lutte contre les mauvaises  pulsions 

 Il pourrait sembler a priori étrange que des millions d’immigrés, de toutes les races, de toutes les ethnies,  continuent à venir s’installer  en France si notre pays était ravagé par un « racisme brutal et biologisant ». Et pourtant ce sont les  termes qui ont été utilisés par le dernier rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), qui a été remis mardi à Manuel Valls à Matignon par  la présidente de la CNDCH, Christine Lazerges.  

 Interrogée par l’AFP, Mme Lazerges balaye assez rapidement les bonnes nouvelles  pour s’arrêter sur les sujets fâcheux qui justifient les missions de la Commission qu’elle préside.  « Sur le long terme, affirme-t-elle, le racisme en France diminue, le temps des ratonnades est révolu, mais le racisme qui se développe aujourd’hui est plus sournois et n’est plus réservé aux franges extrêmes. Il pénètre toutes les couches de la société ».

 La présidente du CNDCH base son argumentation sur un sondage commandé à l’institut BVA qui a questionné un peu plus d’un millier de personnes. Comme preuve de ce  « climat préoccupant », il est avancé que « davantage de Français assument d’être racistes :  9% se disent plutôt racistes  (+2 points par rapport à 2012) et 26% un peu racistes (+4 points) ».

 « Ils sont aussi plus nombreux à considérer que l’intégration des immigrés fonctionne mal (63%, +7 points par rapport à 2012). L’islam est la religion la moins positivement connotée et 80% des sondés estiment que le port du voile pose problème pour vivre en société. Les Roms migrants pâtissent d’une image extrêmement négative: 85% des sondés pensent qu’ils exploitent très souvent les enfants (+10 points par rapport à 2012) et 78% qu’ils vivent essentiellement de vols et de trafics (+7 points) ».

 « 85% des sondés estiment que les juifs sont des Français comme les autres (contre 65% pour les musulmans). Les clichés, comme la thèse d’un rapport particulier des juifs à l’argent, restent cependant très persistants et partagés, relève l’étude ».

 Nous voyons bien dans la présentation de cette enquête sur laquelle est basée ce rapport constate Bruno Gollnisch,  à quel point  le débat est sciemment  vicié dés le départ. Il apparaît clairement que  mots sont piégés et que la définition plus ou moins implicite du racisme donnée par les Grands prêtres de la  religion  antiraciste vise avant toute chose à culpabiliser, à stigmatiser les Français qui  refusent l’immigration de peuplement.

  Pour le lobby immigrationniste et mondialiste, le racisme n’est pas uniquement le sentiment d’une  supériorité d’une race sur une autre , en  l’occurrence le racisme des blancs, duquel découlerait des comportements vexants, discriminants,  oppressifs, violents à l’encontre des races ou  ethnies supposées inférieures. Sachant que celui que subissent les Français de souche, pourtant très développé et  en pleine expansion, est systématiquement occulté ou minoré.

 Non, le but principal des mafias antiracistes est de détruire les défenses immunitaires des peuples européens,  chez lesquels  la simple volonté de rester maître chez soi, de préserver son identité  nationale, vœu bien légitime qui n’implique  aucun mépris, ni brutalité d’aucune sorte vis-à-vis des étrangers, est criminalisée.

 C’est bien le fait que leurs mensonges sont désormais démasqués par une majorité de Français, certainement un des peuples le moins raciste  au monde,  qui inquiète les gardiens du dogme multiculturaliste et cosmopolite.

 Ainsi, est évoqué avec effroi dans cette étude l’existence d’un  «indice de tolérance, calculé à partir d’une série de questions posées aux sondés, (lequel)  recule pour la quatrième année consécutive. Ces résultats révèlent un  refus croissant de l’autre différent  mais dévoilent aussi une  défiance vis-à-vis d’un antiracisme perçu comme censeur . La présidente de la CNCDH note d’ailleurs que  les associations antiracistes ont beaucoup plus de peine à susciter du soutien » (sic).

 Oui, l’arnaque antiraciste a fait long feu. Il s’agit donc de renforcer la répression et la propagande. Aussi la CNCDH réitère son souhait de créer un Observatoire du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie sur internet. « Parmi ses recommandations, l’institution mise sur l’éducation et la formation, car les sondages montrent que plus le niveau culturel est élevé, moins on est raciste, remarque Christine Lazerges.»

 Mme Lazerges  tenterait-elle de nous prouver que la poignée de petits blancs lobotomisés qui défilaient encore à Paris contre le racisme le 7 décembre dernier derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire « Nous sommes tous des noirs, des musulmans, des arabes et des Roms », sont plus éclairés,  plus éduqués et moins dans la confusion intellectuelle que le reste de nos compatriotes ?

 Les hypocrites des pseudopodes antiracistes, la CNCDH, ce gouvernement, la classe politico-médiatique auront fait un grand pas en avant le jour où ils comprendront que  la réponse à la question du racisme doit échapper au simplisme, aux arrière-pensées clientélistes, électoralistes, et au traitement tronqué des idéologues progressistes.  Le débat y gagnerait en sérénité…et en intelligence.   

 

 

 

Quitter la version mobile