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25 mai, masse critique?

Sjeanne d'arc bisi seulement le Parlement européen  était peuplé que de gens bien nés, de  députés européistes,  de droite, de gauche, d’extrême gauche,  du centre, peu importe, mais d’élus ne remettant pas en cause la sacro sainte  doctrine cosmopolite  libérale-libertaire ! Tel est  le fond de la pensée des membres de la caste mondialiste, qui l’avouent plus ou moins implicitement. UMP, Front de Gauche, UDI-Modem, PS, EELV…: les partis du Système  utilisent toujours peu ou prou  les mêmes arguments ces derniers mois contre le FN, à savoir le procès en incompétence, en illégitimité,  et en inutilité fait aux députés frontistes.  Le député européen EELV  José Bové, samedi dernier en déplacement à Bordeaux, y a été de son petit couplet contre les « populistes », les élus FN qui,  a-t-il martelé faussement, seraient  « absents sur les votes cruciaux », les accusant de n’avoir « rien foutu» au Parlement européen. Une saillie visant peut être à se faire pardonner sa nouvelle récente  déclaration contre la procréation médicalement assistée (PMA) qui a déclenché la fureur de ses amis progressistes. «Que ce soit pour les couples homosexuels ou hétérosexuels, que ce soit sur le végétal, l’animal et a fortiori sur l’humain, je suis contre toute manipulation sur le vivant» a déclaré le député écolo.

 Certes, la cohérence intellectuelle n’étouffe pas José Bové  puisqu’il  reste  membre de l’inter-groupe LGBT et qu’il  n’ignore pas ( ?) le combat  mené, entre beaucoup d’autres,  par Bruno Gollnisch au Parlement européen pour le respect du vivant

 Jean-Marie Cavada,  député sortant et  vice-président de l’UDI affirmait lui aussi   hier, comme ses amis  de l’UMPS,  lors de l’émission politique France Bleue-Metronews, que les élus patriotes, nationaux, souverainistes n’ont rien à faire dans l’hémicycle. « Pourquoi se faire élire au Parlement européen quand on prône la destruction des institutions européennes ? (…) J’avais déjà posé cette question à Marine Le Pen en 2004. (…) Si c’est pour démolir l’Europe, vous le feriez aussi bien de dehors. À moins que ce ne soit pour être salarié, ce qui est mon sentiment ».

 Attaque bien bête, bien primaire qui évite de parler des  idées portées par le FN et qui révèle un vrai  mépris des Français, pris de nouveau  pour des imbéciles. N’en déplaise à M. Cavada, nos compatriotes savent qu’il n’y a pas de véritable  démocratie  sans élus d’opposition. Et que les  députés du FN ne sont pas, ne seront pas  ceux de  l’UE mais les  élus des citoyens français. A ceux qui affirment, faute d’arguments, que voter FN ne sert à rien, Bruno Gollnisch rappelle  que si les députés patriotes, nationaux, populistes sont nombreux à faire leur entrée au Parlement, ils pourront former un groupe parlementaire.Celui-ci   aura davantage des prérogatives politiques que les députés FN siégeant pour l’instant au nombre des  non inscrits, groupe  qui pourra alors   peser sur les décisions du Parlement Européen.

 Cette  mauvaise foi de MM. Bové et Cavada, mais teintée  d’une hargne antinationale toujours très virulente, nous la retrouvons dans l’entretien publié hier sur le  site du Nouvel Obs  de  Vincent Peillon,  la tête de liste PS-PRG dans la circonscription Sud-Est.   Il  ne s’est pas  contenté d’expliquer, avec un comique assez involontaire, que « le vrai débat, l’enjeu du vote du 25 mai, c’est le choix entre une Europe de droite, celle de Jean-Claude Junker et de José Manuel Barroso (…)  où une Europe de gauche, avec Martin Schulz.

 Non, l’ex désastreux ministre de l’Education,  fidèle à sa posture d’idéologue extrémiste des Lumières, a tenté de dédouaner le PS de ses échecs en   ressortant  ses formules à l’emporte-pièce.  « Il faut toujours craindre que l’histoire se répète. Nous assistons à une forme de somnambulisme propice à la montée du Front National. La recette de ce parti est toujours la même depuis que l’extrême-droite existe : il s’agit d’attiser les peurs, de désigner des boucs émissaires, de propager la haine de l’autre ».

 « Il n’y a pas de nouveau FN. Ce sont Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch qui sont candidats dans ma région, bref, le très vieux Front National (sic). Et Marine Le Pen reprend leurs thèmes, avec cette obsession de l’immigration, de l’étranger, qui a toujours été le fond de commerce des racistes ».« Mais ce qui est terrible, c’est la complaisance des uns et des autres à ces thèmes. Alors qu’ils ne feront que 20% au plus au plan européen, ce qui est déjà beaucoup trop, qu’ils n’ont aucune chance – et tant mieux – de diriger l’Europe, qu’ils ne proposent aucune solution aux défis de l’avenir.»

 C’est à se demander alors pourquoi, mais ne c’est pas  la moindre  de leur incohérence,  M. Peillon,  ses amis et leurs alliés de revers de la droite bruxelloise,  tiennent un langage trahissant une telle panique si la dynamique nationale n’a aucune chance d’arriver au pouvoir ?

 Dans les faits,  ils savent pertinemment que le FN peut atteindre dimanche prochain   la  masse électorale  critique  démultipliant son pouvoir d’attraction, le  rendant incontournable, lui  permettant d’éliminer du premier tour de la présidentielle  qui le candidat du PS, qui celui de l’UMP, ouvrant ainsi le champ des possibles…

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