Le scan du Figaro le rapportait hier, Brice Hortefeux compare désormais Nicolas Sarkozy au général De Gaulle, celui du retour au pouvoir en 1958…Cette année, l’Union des jeunes pour le progrès (UJP) présidé par l’inénarrable Rudolph Granier a remis le prix dit de l’Appel du 18 juin à Nicolas Sarkozy au motif qu’ « il n’a eu de cesse de défendre les intérêts de la France tout en restant attaché aux valeurs du gaullisme » (sic). Une mauvaise plaisanterie? Une récidive en tout cas puisque ce prix fut attribué en 2011 à l’euro-immigrationniste bobo Nathalie Kosciusko-Morizet «pour son parcours personnel exemplaire et pour sa confrontation politique avec le Front National»… Nous laisserons les Français juger des assertions de M. Hortefeux et de ses amis de l’UJP, mais bon un tel degré de flagornerie et/ou d’aveuglement laisse tout de même pantois!
Face aux mensonges, aux manipulations, à l’emprise des faiseurs d’opinion qui font (ré)apparaître régulièrement des « sauveurs » en carton pâte pour convaincre les Français qu’ils n’ont pas d’autre choix que de garder leur laisse, de ne pas voter pour leurs idées, une alternative politique est-elle vraiment possible?
C’est en effet une évidence, si le Système entraîne la France vers le fond, il sait cependant remarquablement se défendre, aussi, les plus pessimistes, même convaincus du bien fondé des idées nationales -chacun d’entre nous en connaît au moins un!- affirment que le combat mené par le FN serait perdu d’avance.
C’est ainsi la conviction de l’ancien militant nationaliste et journaliste globe-trotter Nicolas Bonnal, qui l’a (de nouveau) écrit sur Boulevard Voltaire le 13 septembre. « Cela se gâtera si le FN arrive au pouvoir » pronostique-t-il. « Le FN est considéré comme un parti fasciste par tout le gratin mondial, par le bobo parisien, par l’islamiste de banlieue, par l’homme d’affaires allemand, par le fou de Bruxelles, par le patron de l’UKIP et par l’ambassadeur des États-Unis qui déclenchera sans barguigner sa révolution orange contre les bleu-blanc-rouge« . « Lisez, pour voir, le manuel de Gene Sharp » précise M. Bonnal – G. Sharp est un politologue américain né en 1928, théoricien de la résistance et des révolutions non violentes contre les dictatures, considéré par ses détracteurs comme un agent subversif utilisé par la CIA à l’œuvre derrière les révolutions colorées ou arabes de ces dernières années.
Bref le nouvel ordre mondial, « ce fascisme mondialisé et eschatologique aux ordres du capital financier et de la technoscience« , ne permettra pas que la France échappe à la mort lente, à sa dilution dans le multiculturalisme au destin atlanto-planétarien qui lui a été choisie... « On nous a prévenus et on a bien fait parce que cela ne se passera vraiment pas comme ça, pas plus que cela s’est passé comme ça pour Allende (un programme patriote et social proche de celui du FN, en fait), pour la Serbie, pour la Libye, pour la Syrie, la pauvre Ukraine ou pour Poutine — plus gros morceau à avaler (…). »
Alors, bien sûr, « il ne faut pas se faire intimider affirme Nicolas Bonnal (…), mais il faut quand même s’attendre à être traité d’une manière démocratique qui dégénérera en attentats, guerre civile larvée ou déclarée, mur d’argent, franc fracassé, harcèlement ploutocratique, drone écrasé, malveillance nucléaire, manifestation spontanée, printemps arabe – ce sera le cas de le dire en France —, ce qu’on voudra… »
Avant d’envisager la réalité, la probabilité de ce scénario catastrophe, la première question qu’il s’agit surtout de se poser affirme Bruno Gollnisch, est celle de savoir ce à quoi « il faut quand même s’attendre » si les idées nationales justement ne parviennent pas rapidement au pouvoir? Nous estimons pour notre part que c’est la politique menée par nos adversaires qui conduit inéluctablement notre pays à la ruine, au chaos, à sa balkanisation-ghettoïsation, à sa tiers-mondisation à terme de plus en plus violente, à la disparition du peuple français.
Jacques Bainville l’a remarquablement mis en relief dans son Histoire de France, les Français forment un peuple mesuré, porté à la stabilité, industrieux, travailleur qui a su après chacun des drames qui ont frappé la France, lui faire recouvrer rapidement sa prospérité et sa grandeur, pour peu qu’il soit gouverné avec sagesse. Au cours de sa longue histoire, notre pays a été menacé de nombreuses fois de sombrer. De disparaître corps et âmes sous les coups déjà, d’empires étrangers, souvent soutenus sur notre sol par un parti du même nom. La France est aujourd’hui en sursis au bord du précipice, mais elle est toujours là.
Plus vieille nation du monde avec la Chine, le FN reste persuadé que la France a un avenir autre que sa mort plus ou moins rapide et violente sous le joug de l’euromondialisme. Nous estimons que fort du soutien d’une majorité de nos compatriotes, nous saurons garantir le respect de l’Etat de droit, des choix du peuple souverain, impulser avec l’énergie et la fermeté nécessaire les réformes qui s’imposent.
Nous pensons aussi qu’un pays comme le notre, historiquement porteur d’une voix à part dans le concert des nations, saura aussi s’agréger des soutiens de taille sur la scène internationale en recouvrant sa pleine souveraineté et indépendance…
Marine Le Pen aime à le répéter « unis les Français sont invincibles« …et nous faisons le pari que nos compatriotes ne veulent pas sortir de l’Histoire et n’ont pas renoncé à étonner le monde. Impossible n’est pas Français!