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SOS Racisme, Licra, Sarkozy… Tout faux !

bonnet_d_ane5b15dUn nouveau scandale comme la médiacratie les aime. Non pas celui du militant antinational  Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT – voir notre article en date du 30 octobre-  dont on apprend, suite aux nouvelles révélations hier du Canard enchaîné , que  son luxueux appartement de fonction dans le quartier  le plus huppé de Vincennes, rénové à grands frais (130 000 euros)  grâce  aux cotisations des adhérents floués de la CGT,  avait déjà fait l’objet d’une rénovation avant sa location. Non pas celui qui concernerait aussi le secrétaire d’État chargé de la Famille et des Personnes âgées, la socialiste Laurence Rossignol, qui selon l’UFC que choisir et comme le relaye le site 24heures actu,  aurait  bénéficié pendant 18 ans d’un emploi qualifié de fictif  au sein de la LMDE, la mutuelle des étudiants. Une longue période pendant laquelle  «les enquêteurs n’ont quasiment pas réussi à trouver de trace de travail de (Mme Rossignol). Elle est créditée comme rédactrice en chef pour quelques brochures, mais je sais qu’elle ne les a pas écrites parce que c’est moi et des collègues qui les avons faites. Elle venait très rarement. Son bureau, pas très loin du mien, était toujours fermé. Les syndicats ont d’ailleurs fini par s’émouvoir de cette situation quand on a commencé à parler de suppressions de postes à la LMDE. La question s’est réglée car elle a démissionné quand elle est devenue sénatrice,  a déclaré un ancien salarié de la LMDE, dont les propos ont été confirmés par un autre ancien cadre (…). Fidèle à son idéologie socialisante, le seul travail qui restera de ces 18 années rémunérées par l’argent des étudiants est une plaquette sur les diverses sexualités… ».

 Non,  le scandale qui a agité le microcosme ces dernières heures , et sur lequel les officines dites antiracistes se sont jetées avec délectation –Licra, SOS racisme,  il faut bien qu’elles justifient leur financement avec l’argent de nos impôts-, ce sont les propos de l’entraîneur de l’équipe des Girondins de Bordeaux, l’ex joueur de  l’équipe  de France Willy Sagnol.

 Invité au quotidien Sud-Ouest et interrogé sur son souhait de limiter son  recours aux joueurs africains parce que déclare-t-il «  une fois tous les deux ans (ils)  se barrent pendant deux mois», M. Sagnol a déclaré :  «l’avantage du joueur typique africain,  c’est un joueur pas cher quand on le prend, prêt au combat généralement, qu’on peut qualifier de puissant sur un terrain. Mais le foot ce n’est pas que ça. Le foot c’est aussi de la technique, de l’intelligence, de la discipline. Il faut de tout. Des nordiques aussi, c’est bien les nordiques, ils ont une bonne mentalité. C’est un mélange, une équipe de foot, c’est comme la vie, c’est comme la France, c’est un mélange. On a des défenseurs, des attaquants, des milieux, des rapides, des grands, des petits, des techniques…».

 Des propos immédiatement interprétés par les professionnels de l’antiracisme comme une déclaration racisto-racialiste, comme une volonté de dénier toute intelligence aux joueurs africains… alors même que M. Sagnol a confié le capitanat de son équipe à l’Africain Lamine Sané, membre de  l’équipe du Sénégal.

 Pourtant,  il est difficile de comparer Willy Sagnol  avec le calamiteux Léon Blum déclarant qu’il était du devoir des «races supérieures d’imposer la civilisation aux autres races »; ou avec le très sectaire Jules Ferry qui clamait pareillement que « le devoir des peuples civilisés (est) de mettre dans leurs rapports avec les peuples barbares plus grande longanimité, celle d’une race supérieure qui ne conquiert pas pour son plaisir ».

 La Licra a cependant annoncé son souhait de «mettre un terme à son partenariat avec les Girondins et (qu’elle) envisage un dépôt de plainte ». SOS racisme a exigé   « que les instances – FFF, LFP et ministère des Sports – prennent des sanctions immédiates à la hauteur de la gravité de tels propos» et dit  « étudier la possibilité de déposer une plainte dans les jours qui viennent ». Et ce, pour des propos qui « renvoient à une expression décomplexée du racisme anti-noir », « l’association crasse des Noirs et des Nordiques respectivement aux registres du physique et de l’intelligence ». Est-il besoin de préciser que ce  mauvais sketch de diversion, grotesque,  lasse les Français et accélère  le discrédit qui frappe la nébuleuse antiraciste?

 Pointer des différences,  réelles ou supposées, entre les performances statistiques moyennes de telles ou telles ethnies, et même si ce n’est  pas ce qu’a voulu dire M. Sagnol, voilà en effet le crime des crimes. D’autant plus que le 16 mai 2013, le racisme a été officiellement aboli en France. Souvenez-vous,  conformément  à l’engagement du candidat François Hollande, et sur proposition du Front de Gauche à l’Assemblée,  le mot «race »  a été supprimé  de notre législation… afin de contribuer à éradiquer le «racisme». Comment se fait-il  que personne n’ait eu cette lumineuse idée avant ? Faut-il que nous soyons bêtes…

 Heureusement, grâce à la gauche bien pensante, oscillant perpétuellement  entre pensée magique et déni du réel aux relents totalitaires à la Lyssenko, c’est  en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre, c’est en supprimant un mot que disparaît la réalité qu’il recouvre ! Emerveillez-vous braves gens ! 

 Autre sujet d’étonnement (?), les «bons mots» du conférencier-candidat à la présidence Nicolas Sarkozy  sur les « cons de l’UMP », ses adversaires et concurrents politiques rapportés dans le un livre de Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel,  Ça reste entre nous, hein?,   publié mercredi.

 Ici, l’ex président bling-bling ne revient pas sur sa profession de foi de  juillet 2006 lorsqu’il affirmait «que les Français attendent(…)  une France où l’expression Français de souche aura disparu». Changement de registre. Cet ouvrage est présenté comme  une  synthèse de conversations  tenues pendant  deux ans et demi  par le chef de l’Etat avec les deux journalistes, dans ses bureaux parisiens de la rue de Miromesnil.  On y découvre les réflexions d’un homme  singulièrement blessé, aigri et vipérin.  Une sorte de sous-Guy Bedos.

On ne retiendra de ce livre que les formules assassines  colportées dans les médias, Sarkozy le sait. Est-ce le seul biais qu’il a trouvé  pour  surfer sur le ras-le-bol des Français vis-à-vis de cette classe politique dont il tente de s’abstraire ? Le seul moyen pour persuader ses « soutiens » de la nécessité d’achever l’UMP, ce ramassis d’incompétents velléitaires et ingrats ?  

 A dire vrai, en portant sur la place publique cette compilation de vacheries, il confirme ce que les Français avaient découvert avec son arrivée à l’Elysée.  A  savoir le manque de hauteur, d’élégance , de stature du personnage pour incarner la fonction présidentielle, qu’il reproche aujourd’hui au « mangeur de frites mal fagotté » François Hollande. Arborer une Rolex, enchaîner les conférences à 100 000 euros ne sont pas forcément des marques de bon goût. Et  les vannes de comique  fatigué ne suffisent pas pour  « faire peuple » et se le mettre dans la poche. Tout cela sent l’artifice, le coup de com mal ficelé, la grosse ficelle. Certes,  quand on compte une NKM dans son équipe de campagne…

 Sur le site Polemia, Michel Geoffroy notait  lundi que cette droite là dont M. Sarkozy se veut le champion,  «reste tétanisée à l’idée de  pactiser  avec les idées du diable populiste, même si elles deviennent majoritaires dans l’opinion – alors que la gauche est très douée pour se réclamer en permanence de la justice sociale ou de ses  valeurs immortelles , tout en menant une politique totalement contraire ».

 Une « droite qui ne sait pas que l’histoire ne repasse pas les plats, nous donne (…)  à choisir entre Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon. Un beau trio en vérité : un ancien président sanctionné par les électeurs de droite en 2012, un Premier ministre qui n’a réussi aucune réforme quand il était à Matignon et un autre Premier ministre qui promet de faire preuve demain de l’autorité dont il a toujours manqué ».

 « Comme dans les bandes dessinées de Lucky Luke, il y a toujours à la fin de l’histoire trois vieux vautours déplumés qui se querellent en regardant les trains passer ». Comme  Marine Le Pen, Bruno Gollnisch invite les Français à  y monter et à nous confier l’aiguillage.

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