Cette France, de moins en moins française, c’est celle qui est voulue et engagée sur la voie du progrès depuis des décennies par les partis euromondialistes. Une France à qui est intimé l’ordre de se paupériser encore un peu plus en accueillant sur son sol toujours plus d’immigration.
On se souvient des rapports récurrents de l’ONU, publiés notamment par la Division de la population des Nations Unies, préconisant l’accueil dans les pays de l’UE de millions d’immigrés chaque année pour luter contre le déclin démographique de la vieille Europe. Ce qui aurait pour effet de voir plusieurs pays Européens passer ou frôler en 2050 la barre de 50% de la population d’origine immigrée.
Dans le même ordre d’esprit le haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a exigé hier qu’au moins 200 000 migrants demandeurs d’asile dans l’Union européenne soient installés et répartis dans tous les pays de l’UE.
«L’Europe est confrontée à son plus grand afflux de réfugiés depuis des décennies» a-t-il dit. «Les personnes qui ont une demande de protection valide (…) doivent ensuite bénéficier d’un programme de réinstallation de masse, avec la participation obligatoire de tous les Etats membres de l’UE. Une estimation vraiment préliminaire semble indiquer le besoin potentiel d’accroître les opportunités de réinstallation à 200.000 places», a encore écrit M. Guterres dans un communiqué.
La chancelière allemande Angela Merkel et François Hollande se sont empressés d’accueillir cette annonce avec enthousiasme rapporte Le Figaro «en lançant une initiative commune pour organiser l’accueil des réfugiés et une répartition équitable en Europe. Si le président François Hollande n’a pas repris l’expression de quotas contraignants utilisée par la chancelière Angela Merkel, il a accepté l’idée d’un mécanisme permanent et obligatoire».
Le Figaro faisait état également la veille d’un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi, relevant que «l’opinion publique française reste majoritairement (à 56 %) opposée à l’accueil de migrants et de réfugiés sur le territoire français.» « Les sympathisants Europe Ecologie/Les Verts sont les plus favorables à un accueil (73 %), suivis des électeurs socialistes (68 %) et du Front de Gauche (56 %). L’opposition la plus marquée se trouve chez les électeurs Front National (91 %), suivis par les sympathisants UMP/Les Républicains (67 %).»
« Ces chiffres sont particulièrement élevés si on les compare à l’accueil réservé aux chrétiens d’Orient à l’été 2014. Selon un sondage IFOP, 54 % des Français y étaient favorables. En effet, la distance culturelle joue beaucoup. La bienveillance envers les migrants dépend de l’idée qu’on se fait de leur capacité d’intégrer la société, explique Jérôme Fourquet (directeur du Département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’Ifop, NDLR). L’aspect confessionnel joue, ce qui explique que les chrétiens d’Orient soient mieux perçus. L’appartenance supposée ou réelle des migrants à la religion musulmane expliquerait la moindre bienveillance des Français à leur égard ». Français qui savent en effet d’instinct, par connaissance de l’histoire ou pour le vivre déjà dans leur vie quotidienne, que les sociétés multiculturelles sont toujours multiconflictuelles.
Un point de détail pour les différents lobbies immigrationnistes qui instrumentalisent avec un cynisme écœurant les drames de l’immigration. Car pour les relais d’un mondialisme qui s’exprime à plein dans les instances de l’ONU comme au sein de l’UE, il s’agit de préparer la France, l’Europe, le Monde d’après, ou les frontières, les races, les ethnies, les sexes seront abolis, les religions et les cultures fondues dans un fourre-tout syncrétiste. Le tout au nom de cette utopie planétarienne qui anime un certain nombre de cerveaux malades mais extrêmement persévérants…
Cette soumission de nos « élites françaises » aux dogmes mondialistes, éclate actuellement dans les négociations en cours sur le marché transatlantique, est illustrée pareillement plus largement par notre inféodation aux diktats bruxellois et atlantistes, comme aux mots d’ordre des officines onusiennes sur la question migratoire.
Que ce soit par veulerie, résignation, démission ou choix délibéré, l’attitude des dirigeants libéraux de gauche ou de droite des principaux partis du Système fait écho à la réflexion d’un Léon Daudet notant voici déjà un siècle, avec sa verve habituelle, que « le libéral est le genre d’individus qui ouvre la porte à son ennemi, de peur que celui-ci ne fasse du tapage en la défonçant. »
Alors oui, affirme Bruno Gollnisch, la raison d’être du FN est bien d’être, lui, le mouvement de la Résistance française, ce grain de sable qui enrayera cette machine à tuer les peuples et les nations enracinés.