Dans cette Europe des lâches, qui a refusé pour ne pas froisser l’Oncle Sam d’accorder l’asile politique à Julian Assange et Edward Snowden, Angela Merkel voulait faire déferler un nombre sans limite de migrants. Elle se rend compte aujourd’hui que les capacités d’accueil de son pays sont saturées mais entend imposer sa xénomanie aux autres.
Elle qui clamait que les Allemands ne voulaient plus mettre la main à la poche pour aider les Grecs, va débourser 10 milliards d’euros pour l’accueil des immigrés non européens, les 800.000 à un million de « migrants » supplémentaires qui vivront en Allemagne en 2015. Pour contraindre plus globalement les nations rétives à leur installation, elle a agité la menace de ne plus accepter les travailleurs détachés venant des pays qui refuseraient l’invasion migratoire, comme la République tchèque, la Hongrie, la Slovaquie ou la Pologne…Travailleurs européens qui pourraient être demain remplacés par des réfugiés Kurdes ou Somaliens qui coûteront encore moins cher à leurs employeurs…
En Allemagne même, les Allemands, quoi qu’en disent les médias occultant les manifestations anti-immigration à Dresde et Munich ces derniers jours, mais nous abreuvant a contrario d’images de braves Teutons applaudissant les colonnes d’immigrés sortant des gares et leur souhaitant la bienvenue, les craintes sont réelles.
Un récent sondage indiquait que 46% d’entre eux, malgré le lavage de cerveau auquel ils sont soumis depuis des lustres, s’opposaient à cette politique de substitution de population. Ces mêmes Allemands qui avaient fait du livre de Thilo Sarrazin, Deutschland schäft sich ab (L’Allemagne court à sa perte) sur les conséquences de l’immigration-invasion, un phénomène de société et un énorme succès de librairie en 2010… Encore faudrait-il, certes, que nos voisins d’outre-Rhin aient la volonté de se donner un avenir notamment en faisant des enfants. Le taux de natalité en Allemagne (1,41 enfants par femme en 2014), comme celui de la France d’ailleurs (1,99 enfants par femme l’année dernière), soutenu artificiellement par l’immigration, n’assurant pas le renouvellement des générations.
La France qui rien que sous le quinquennat Sarkozy a vu s’installer un million d’immigrés « légaux » supplémentaires » se rebiffe elle aussi contre cette folle politique. Selon le sondage OpinionWay pour Metronews et LCI publié aujourd’hui, 51% des personnes interrogées estiment que le FN a « raison de défendre une position ferme », 48% jugent cependant qu’il « manque d’humanité ».
Pour faire barrage à cet éveil des consciences, à ce réveil populaire, les partis du Système s’interrogent sur la marche à suivre. Dans un entretien à Libération paru lundi, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a enterré l’idée même d’un front ripoublicain en décembre, jugé désormais contre- productif. « Dans les régions Nord-Pas-de-Calais et PACA, a-t-il déclaré, les listes menées par le PS ne se désisteront pas pour le candidat républicain le mieux placé entre les deux tours s’ils sont derrière LR et le FN.»
D’autres proposent une fusion de la liste du PS et celle des Républicains au second tour en cas de score très élevé du FN. D’après France Info il s’agit de la suggestion d’un ministre influent, seule solution pense-t-il, pour que la gauche ne soit pas chassée des exécutifs régionaux.
Une proposition qui a reçu l’aval sur France Info ces dernières heures de Christophe Caresche, député socialiste de Paris : « Si au soir du premier tour, on constate qu’il y a dans un certain nombre de régions un risque sérieux que le Front National l’emporte il faut envisager cette hypothèse » . « Face à ce risque, il faut que ceux qui sont attachés à la République s’unissent pour faire barrage à l’arrivée éventuelle du FN à la tête d’un certain nombre de régions. Personne ne peut nier aujourd’hui que le Front National est en dynamique. Donc la question est de savoir comment on s’oppose au fait que le FN puisse arriver au pouvoir dans un certain nombre de régions, qu’il puisse mettre en place un projet profondément destructeur pour la République (sic) . C’est de cela dont il s’agit ».
Ce dont il s’agit en fait constate Bruno Gollnisch, c’est bien en effet de poser les termes d’une alternative très claire entre d’un côté un projet frontiste de rénovation de la France, de libertés retrouvées, de renaissance nationale, et de l’autre l’inféodation sans cesse accrue de la France aux dogmes mortifères de l’euromondialisme. Alors oui M. Caresche, vous pouvez juger notre programme profondément destructeur, mais il l’est seulement pour la Caste qui a confisqué le pouvoir, pour cette pseudo république hors-sol, sans frontières, anti-française, où les vœux des Français sont bafoués.