Il est donc reproché à Marine lors d’une réunion militante dans la capitale des Gaules il y a cinq ans, à l’occasion de la campagne interne du FN pour succéder à Jean-Marie Le Pen, des jugements sévères sur l’occupation de l’espace public par des islamistes. «Je suis désolée, avait-elle dit, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça (les prières de rue, NDLR) c’est une occupation du territoire. » « C’est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation. Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants ».
Nous le notions le 23 septembre dernier, les grands gourous de l’antiracisme à géométrie variable, ceux qui instrumentalisent les drames du passé pour mieux culpabiliser nos compatriotes et leur imposer le multiculturalisme, s’étaient sentis aussi certainement visés par ses propos. Pourtant, et l’Express le précise de nouveau aujourd’hui, «à plusieurs reprises, depuis l’annonce de sa convocation au tribunal, la présidente du FN a assuré qu’elle ne parlait d’occupation qu’avec un petit o, sans faire référence à la Seconde Guerre mondiale. »
D’Invasion avec un grand I, il est aussi question dans l’actualité, avec les flux de plus en plus incontrôlables d’immigrés Afghans, Erythréens, Irakiens, Somaliens, Pakistanais, Syriens, Soudanais etc., qui envahissent les Balkans depuis la Turquie, en route vers l’Europe du nord. Le Figaro l’indique « Après la fermeture, vendredi, par la Hongrie de sa frontière avec la Croatie, la route des migrants qui souhaitent se rendre en Autriche puis en Allemagne, a été déviée vers la Slovénie (…) La situation ne devrait pas s’améliorer. Ce week-end, plus de 15.000 migrants sont entrés en Macédoine. Ils sont en route vers la Serbie, la Croatie et plus loin la Slovénie et l’Europe occidentale». Le chiffre avancé par les médias et les observateurs outre-Rhin de un million et demi de migrants supplémentaires en Allemagne en 2015 devrait être atteint avant la fin de l’année…
Ce qui réjouit apparemment la SNCF qui aide à la fluidité de la circulation migratoire. Dans deux documents internes évoqués notamment par Marion Maréchal Le Pen et Robert Ménard, la compagnie ferroviaire français propose à ses contrôleurs de ne pas verbaliser les groupes d’immigrés rebaptisés « migrants » qui auraient pris place dans les trains ,de leur attribuer des sièges en leur offrant « des réservations à 0 euro ». Ce n’est pas grave, les cochons de contribuables et d’usagers Français paieront, ils ont l’habitude au nom du vivre-ensemble…
Certes, la voie (voix) de la raison, le refus d’un angélisme destructeur, se laisse aussi entendre et voir et pas seulement au FN ou au sein des partis nationaux, patriotiques de notre vieille Europe. Ainsi, en est il du cardinal Cañizares, archevêque de Valence (Espagne), dont le site nouvelles de France rapportait le 17 octobre les propos tenus «lors d’un déjeuner politique organisé par Fórum Europa». Ce prélat à dénoncé « les gouvernements européens pour leurs nombreux gestes et leur propagande, ainsi que leur refus de se poser des questions sur l’invasion d’immigrants qui pourrait être le cheval de Troie (de l’islamisme, NDLR). Appelant à la prudence dans l’accueil et se demandant si tous les arrivants étaient du bon grain , l’évêque a affirmé que si les gestes d’accueil des gouvernements européens pouvaient très bien passer aujourd’hui, ils risquaient de finir par nuire gravement aux sociétés et aux cultures européennes. »
«On ne peut pas jouer avec l’histoire et avec l’identité des peuples, a prévenu le prélat, qui a aussi défendu le travail réalisé par l’Église catholique pour aider ceux qui ont dû fuir leur pays. Mgr Cañizares a appelé les gouvernements européens à se demander qui est derrière la crise des réfugiés, soutenant que parmi ces réfugiés, peu fuient réellement des persécutions ».
«Les propos tenus par Mgr Cañizares (ont été validés par) un missionnaire salésien espagnol en Syrie (qui a averti) de la présence d’extrémistes musulmans parmi les réfugiés, appelant les pays européens à une grande prudence : Je vous dis de faire attention parce que parmi ces gens en difficulté, un certain nombre de musulmans extrémistes arrivent aussi qui feront plus tard beaucoup de mal en Europe . Le missionnaire a également dénoncé la politique européenne en Syrie, à l’origine de la vague d’immigration actuelle (…) Assad est sans doute un moindre mal. »
Des affirmations confirmées par Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep, qui avait déjà appelé les pays occidentaux à ne pas financer les mouvements rebelles et qui déclare aujourd’hui que l’intervention russe actuelle donne un nouvel espoir aux Chrétiens de Syrie. Vladimir Poutine aide la cause chrétienne. »
Un éclairage, indiquait le site du quotidien La Croix la semaine dernière, qui est aussi celui de Mgr Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké ( nord-est de la Syrie) qui explique que « L’intervention de Moscou est positive, parce qu’elle cible réellement Daech, et la milice est en train de fuir».
«L’archevêque (cité le 9 octobre par l’agence de presse américaine CNS) critique en revanche les opérations de Washington, qui seraient juste pour la galerie et qui laisseraient les terroristes agir librement. Les Américains ne bombarderaient pas les milices djihadistes, mais le gouvernement syrien (…). »
«Il ne s’agit pas d’être pour ou contre le gouvernement, souligne l’archevêque. Mais les gens d’ici n’ont jamais cru dans les attaques américaines. Seuls les Kurdes ont réellement combattu sur le terrain, mais pour tenir leurs positions (…). Mgr Hindo déplore en particulier que les frappes américaines n’aient pas empêché l’enlèvement de centaines de chrétiens, notamment après l’offensive de Daech dans la vallée du Khabour, en février.»
Et d’affirmer encore que « les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne parlent que d’attaquer Daech, mais pas le Front al-Nosra et les autres milices islamistes liées à Al-Qaida.»
Autant dire affirme Bruno Gollnisch, que des territoires perdus de la république à la Syrie, il est grand temps d’en finir avec cette politique d’effacement de notre souveraineté et de notre indépendance nationales, de soumission au parti de l’étranger, de dhimmitude, de colonisation physique et mentale symbolisée ces dernières années par le catastrophique duo Sarkozy-Hollande.