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La citadelle LRPS assiégée, lézardée…tiendra-t-elle encore ?

belierDans son «livre» retraçant son parcours à l’UMP, l’ex ministre Rama Yade rapportait cette anecdote: en 2010 la très immigrationniste Valérie Pécresse,   déjà  tête de liste  sarkozyste en Ile-de-France, lui aurait proposé d’être candidate dans le Val d’Oise. Au motif lui aurait dit Mme Pécresse « qu’il y a beaucoup d’Africains là bas qui ont zéro degré de sens politique. Et toi tu sauras leur parler » (sic).  Claude Bartolone lui aussi sait parler, pas toujours à bon escient.  Dans un entretien accordé à l’Obs, le candidat socialiste  à la région Île-de-France, a décrit cette même Mme Pécresse (celle là même qui disait  qu’elle préférerait voter PS que FN), comme une candidate  qui «défend en creux Versailles, Neuilly et la race blanche». Et nous qui pensions que M.  Bartolone était convaincu  comme ses amis socialistes que les races n’existent pas… «Je viens de recevoir un coup de file de Calixthe Beyala, la fondatrice des Africains de France (et romancière, ndlr), qui me soutient», a déclaré Valérie Pécresse sur LCI et Radio classique. Et Calixthe Beyala de confirmer: «Je trouve ça aberrant, malhonnête, c’est de la calomnie».  Un beau et bon brevet de moralité,  d’impartialité  quand on se souvient que Mme Beyala  fut  récompensée  pour  son « combat historique » en faveur  la promotion des « minorités visibles »par Nicolas Sarkozy,  qui l’éleva au rang de Chevalier   de la Légion d’honneur. Il est vrai  que les Français sont habitués à cette distribution à tort et à travers de la rosette, même  si le site  du magazine Télérama  qualifia Calixthe Beyala de plagiaire , de  « récidiviste de la kleptomanie littéraire ». Une kleptomanie qui est une pathologie plus largement répandue au sein de la droite, mais uniquement en période électorale quand il s’agit d’enrober son discours, de  reprendre à son compte les concepts défendus par le FN, pour mieux les oublier  une fois au pouvoir…  

Au-delà de ces joutes oratoires pour amuser la galerie  entre frères ennemis du Système, la propagande anti frontiste du microcosme politico-médiatique  et de  ses relais subventionnés  bat son plein. Avec une intensité  qui n’est pas sans rappeler le déferlement haineux de l’entre-deux tours de  la présidentielle de 2002.  Les manifs de rue en moins, vu le peu d’empressement du  peuple de gauche à exprimer  son enthousiasme et son soutien aux partis du front ripoublicain

C’est toujours avec un certain sentiment de stupeur, même si l’on y est habitué,  même si l’on sait  les ravages qu’exerça l’idéologie  internationaliste et/ou soixante-huitarde sur une assez large fraction du clergé français (fort heureusement la nouvelle génération de  prélat  ne fraye pas dans les mêmes eaux),  que l’on entend des évêques  mêler  leurs voix à celles  des officines anti chrétiennes et antinationales.

Certes, pour les détracteurs du Mouvement national qui vivent grassement sur le dos des Français   note Julien Jauffret  dans  le numéro de Minute paru hier, le FN c’est tout à la fois  « le capitalisme, le fascisme, le communisme, l’antisémitisme, l’islamophobie, la haine de la France (Cazeneuve), Vichy, Pétain, Clovis, les féodaux (…) mais c’est  aussi l’islamisme  à présent.  Voter FN c’est voter Daech  a  déclaré  (comme d’autres)  le président sortant  du conseil  régional de Bourgogne.»

Et le chroniqueur de cet hebdomadaire de relever encore le cas de  Mgr Ulrich. Un évêque de Lille « qui  appelle à voter pour les avorteurs, les euthanasieurs, les adeptes du mariage gay, les partisans de la fabrication d’enfants artificiels, qui appellerait à voter pour le parti de l’inceste s’il existait, pour les satanistes  conchieurs  d’hostie s’ils avaient un parti, qui appellerait à voter pour absolument tout le monde excepté ceux  qui défendent encore à peu prés les traditions chrétiennes. »  Nos « bons » évêques  qui appellent à faire barrage au FN ignorent-ils  vraiment  que le FN est la seule formation politique à défendre le  programme  qui se rapproche le  plus  de la doctrine sociale  de l’église et une politique d’accueil de la vie ?

La Croix rapporte pourtant les propos de  Mgr Jacques Benoit-Gonnin, évêque de Beauvais, qui met en garde les électeurs contre la tentation de   «comportements à risque», en clair le vote FN.  « Dans un communiqué, Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil famille et société de la Conférence des évêques de France, encourage de son côté les électeurs de son diocèse et de Normandie à ne pas laisser  parasiter  les enjeux des régionales par des promesses électorales ou des discours idéologiques  qui ne concernent pas les compétences de la région » (sic). Là aussi,  suivez son regard. «Mgr Lagleize à Metz met en garde (avec raison, NDLR)  contre l’abstention qui   fragilise la démocratie », mais  pour ajouter que  cet affaiblissement  est «aussi grave que la montée du Front National».

Une abstention, donnée centrale, grosse inconnue de ce second tour, qui sera de toute façon  très difficile pour le FN, même dans les régions où il apparaît le mieux placé. Bruno Gollnisch le répète souvent, Marine Le Pen l’a redit,  le Système  gère mal la France mais se défend bien !  Aussi, le taux élevé de grévistes  du vote  dimanche dernier doit être au cœur  de notre réflexion politique. Abstentionnistes qui loin de l’affaiblir,  confortent au contraire un Système sclérosé dont ils veulent se détourner, en boudant les urnes. Or, «Ce qui doit tomber il ne faut pas le retenir mais le pousser…» (Nietzsche).

C’est dans cette configuration que le  sondage TNS Sofres/OnePoint pour LCI, RTL et Le Figaro  publié hier, indique que le Front National serait battu en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Paca au second tour. Xavier Bertrand  l’emporterait face à Marine  avec 53% des intentions de vote en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi  gagnerait avec 54% contre Marion.

Minute s’y arrête aussi dans son numéro cité plus haut, l’abstention a concerné un électeur sur deux  (50, 09%),  soit 22 689 039 personnes et parmi les votants encore  faut-il  retrancher bulletins blancs et nuls.  Ce qui fait qu’au final seulement   « 47,92%  des  électeurs inscrits  ont « exprimé un choix entre les listes en présence » ;  ce qui relativise  d’autant  les scores obtenus  par les différentes  listes. « Hormis le FN et  les listes d’union de la droite et d’union de la gauche, tous les autres partis stagnent en dessous…de 2% des électeurs inscrits !  Le système devient celui des groupuscules ! ».

Autant dire que « toute projection (des résultats de ce premier tour)  sur un autre scrutin est impossible, tant sur le second tour des régionales où l’un des enjeux sera le taux de participation dans les régions susceptibles d’être conquises par le FN –les électeurs se mobiliseront-ils pour faire élire le FN ou pour le stopper ?- que,  a fortiori, sur le prochain scrutin, qui est d’une nature différente, l’élection présidentielle de 2017.» Une reine des batailles qui se caractérise, elle,  par un taux d’abstention (20% en 2012)  bien  moins important que dans les autres élections.

Mais ne grillons pas les étapes ! Bruno Gollnisch l’a réaffirmé avec force hier soir  lors de la grande réunion publique organisée par la tête  de liste FN en Rhône-Alpes-Auvergne Christophe Boudot, nos compatriotes doivent  se (re)mobiliser, (re)prendre le pouvoir.  Le premier tour de ces élections  régionales a  d’ores et déjà permis d’ébranler  les murs de la  citadelle LRPS.  Celle-ci doit impérativement tomber si le peuple Français veut retrouver ses libertés, sa souveraineté,  son identité, sa prospérité, un avenir d’espoir.

 

 

 

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