Tensions, haines intercommunautaires qui se sont de nouveau manifestées de manière particulièrement virulente à Marseille avec l’agression lundi d’un enseignant juif, d’une école hébraïque de Marseille. Alors qu’il était coiffé d’une kipa, ce professeur à l’Institut franco-israélite de la Source a été attaqué à la machette, par un jeune de 16 ans, de nationalité turque et d’origine kurde. L’agressé a pu éviter de graves blessures en se protégeant à l’aide de son livre religieux.
Le procureur de la république de Marseille, Brice Robin, a précisé que le parquet a ouvert une enquête pour «tentative d’assassinat en raison de la religion» et «apologie du terrorisme». L’agresseur «a dit avoir agi ainsi au nom d’Allah, de l’État islamique (EI), répétant avoir agi à plusieurs reprises au nom de Daech». Un couteau avec une lame de 20 centimètres a également été retrouvé sur ce jeune qui a été rapidement arrêté. «Il a affirmé que le couteau était réservé à agresser les policiers», que s’il sortait du commissariat, «il se procurerait une arme à feu et tuerait des policiers» a expliqué M. Robin
Tensions entre juifs et musulmans qui se manifestent aussi dans les circonstances peut être plus inattendues relevait un reportage de France Info relayé sur le site de L’Express relatant «le moral (en berne) des 70 000 soldats (qui) ont été mobilisés pour l’opération Sentinelle», à savoir «la protection des sites sensibles ». « Couchage à même le sol dans des casernes désaffectées, sans toilettes, sans chauffage, avec des rats qui passent partout, des fuites d’eau, ou encore à côté d’un local poubelles… L’état major assure que les conditions d’hébergement des militaires se sont améliorées depuis janvier 2015, mais pas pour tous.»
«Sur les premières semaines, il y avait beaucoup de compassion et de générosité de la part des civils, se rappelle un soldat interrogé par la radio. Mais cet élan initial a laissé place à l’indifférence. Quand ce ne sont pas aux agressions verbales. On a des jeunes d’origine musulmane qui sont insultés par des gens de confession juive quand ils sont affectés à la protection d’une synagogue, relate un militaire».
Si la grande muette reste par nature discrète sur ses déboires, sa paupérisation dans tous les domaines alors qu’elle n’a jamais été autant sollicitée, les grands médias, eux aussi pratiquent, une discrétion sur certains évènements qui est assimilable à une véritable rétention d’information.
Certes, l’avènement des réseaux sociaux et d’internet ont sonné la fin de l’éteignoir, du couvercle médiatique permettant de dissimuler des nouvelles gênantes. Nous l’avons encore constaté avec les récents événements en Allemagne. Les grands groupes de presse et audiovisuels outre-Rhin n’ont pu passer longtemps sous silence la vague d’agressions sexuelles consécutives à l’afflux migratoire, sans précédent dans un laps de temps aussi court, qui s’est abattu sur l’Allemagne.
Outre les centaines de plaintes enregistrées à Cologne et Hambourg pour des faits qui ont eu lieu la nuit de la saint-sylvestre -plus de 500 plaintes, dont 40% pour agressions sexuelles déposées depuis le 1er janvier-, le quotidien Bild vient de révéler d’autres délits sexuels qui ont été commis par des demandeurs d’asile cette fin de semaine dans les gares et les trains d’autres régions d’Allemagne
En Suède, c’est le quotidien Dagens Nyheter qui a fini par alerter ses lecteurs sur des faits similaires (ayant fait l’objet de rapports de police), à ceux qui se sont déroulés le 31 décembre dans des villes allemandes. Mais cette fois à Stockholm, en 2014 et l’été dernier, lors d’un festival pour jeunes. Des dizaines de Suédoises, souvent mineures, y ont été sexuellement agressées par des bandes de migrants, souvent originaires d’Afghanistan.
Lundi, Ralf Jäger, ministre de l’Intérieur de l’Etat régional de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, s’est inquiété du «danger» de «stigmatiser» les immigrés non Européens suite aux récentes agressions de femmes allemandes, «c’est ce que font les charognards de l’extrême droite» a-t-il dit. «Charognards» -qu’en termes délicats ces choses là sont dites- qui étaient plusieurs dizaines de milliers à défiler cette fin de semaine à Cologne et hier soir à Leipzig, à l’appel du mouvement anti-immigration Pegida pour demander la fin de cette politique d’immigration-invasion, l’expulsion des voyous, la démission de Angela Merkel.
M. Jäger a cependant avoué que les agressions de Cologne avaient été commises «presque exclusivement» par des personnes «d’origine immigrée», notamment du Maghreb -14 des 19 suspects identifiés sont originaires du Maroc et d’Algérie– mais «aussi parmi les suspects des réfugiés venus chez nous l’année dernière» a-t-il dit.
Il était pourtant assez évident, note Bruno Gollnisch, que l’Allemagne ne pouvait accueillir sur son sol 1 à 1,8 million de réfugiés non Européens en quelques mois, sans que cela produisent des effets pervers. Bien sûr, tous les immigrés débarquant en Europe ne sont pas des violeurs en puissance. Mais quand les migrants en question sont en très grand nombre de jeunes adultes célibataires, issus de sociétés musulmanes mais ou circulent aussi l’image, supposée ou fantasmée, de femmes occidentales «faciles», la situation devient très vite problématique. A fortiori quand les jeunes immigrés en question sont façonnés par une culture mahométane qui enseigne, à des degrés divers, plus ou moins implicitement, un sentiment de supériorité vis-à-vis de l’occident impie et/ou décadent.
Selon un sondage de la chaîne RTL, 57% des Allemands redoutent une hausse de la criminalité générée par les récents flux migratoires. Dans ces circonstances, les Allemands en particulier, et les Européens en général, devraient surtout craindre l’angélisme multiculturel des têtes de linotte du microcosme politico-médiatique, plutôt que les soi-disant charognards qui avertissent des conséquences de cette folle idéologie sans-frontiériste et immigrationniste.