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5 conditions pour que cesse la barbarie en Syrie

Intervention de Bruno Gollnisch au sujet de la Syrie le 19 janvier 2016 au Parlement européen.

Madame la Présidente, 200 000 victimes humaines, 300 trésors de l’humanité menacés, notamment, par le vandalisme islamiste, les malheureux chrétiens de Syrie chassés de chez eux, tués, égorgés, crucifiés, leurs enfants contraints d’assister, comme à Hassaké, à la décapitation des leurs. Il faut évidemment que cela cesse, mais pour que cela cesse, il y a un certain nombre de conditions à remplir.

La première est d’abord de discuter avec le gouvernement légal de ce pays, quoi que l’on en pense par ailleurs, qui est un interlocuteur que l’on ne peut pas contourner. La deuxième est qu’il faut que la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar cessent leur aide au mouvement djihadiste. La troisième est qu’il faut associer tous les États intéressés, y compris l’Iran, la Russie et bien sûr les membres permanents du Conseil de sécurité. La quatrième est qu’il ne faut pas avoir la naïveté de croire que l’on va tout régler simplement par une majorité électorale se dégageant d’élections libres auxquelles participeraient même les réfugiés qui ont quitté le pays. Les djihadistes n’accepteront jamais aucun accord de ce type ! Il faut donc − et c’est la cinquième condition − que la paix soit rétablie, au besoin par la force. Cette force doit être une force internationale fournie par des États musulmans qui ne soient pas partie à ce conflit et guidée par les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Ce ne sont pas les bombardements occidentaux qui vont ramener la paix dans ce malheureux pays.

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