par écrit. ‒ Voilà longtemps que je n’avais pas vu un rapport si idéologique. Il est consacré à la discrimination au travail, supposée réelle, massive et systématique envers les minorités (immigrés, roms, LGBT, handicapés….), réalité affligeante qu’un biais statistique nous empêcherait de bien voir. A se demander pourquoi tant d’immigrés affluent chaque année en Europe. Par masochisme sans doute.
Malgré sa méfiance envers les chiffres, Mme Weber en utilise quelques-uns, qu’elle juge fiables puisqu’ils vont dans son sens, même s’ils n’ont qu’un rapport ténu avec le sujet : des homosexuels qui ne se tiennent pas la main ou des juifs qui ne portent pas de vêtement symbolique en public, sans que l’on nous dise si c’est par choix ou par peur, et par peur de qui. Des minorités qui sont ou se disent victimes de discrimination. Tout cela malaxé dans une joyeuse confusion pour promouvoir la seule discrimination légitime, et même recommandée : celle du mâle européen hétérosexuel âgé de 25 à 50 ans.
On aimerait, puisque l’on parle travail et minorités, que Mme Weber se penche sur l’explosion des pratiques religieuses en entreprise et l’instrumentalisation des lois anti-discrimination par certains pour imposer ces pratiques à tous. Mais là, j’entends déjà son cri d’effroi : Padamalgame !