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Rappelez-moi ou nous en sommes?

Explication de vote de  Bruno Gollnisch  sur la Nécessité d’une politique de réindustrialisation – le  cas Caterpillar et Alstom (RC8-1051/2016)

La réindustrialisation de nombreuses économies européennes, au premier rang desquelles l’économie française, est une nécessité. Mais ce n’est pas au niveau européen qu’il faut chercher les solutions, puisque c’est au niveau européen que les problèmes ont été créés.

Il y a eu une politique industrielle en Europe. Soit cette politique était nationale, décision de souveraineté, comme le choix nucléaire français, soit elle s’appuyait sur une coopération intergouvernementale mutuellement bénéfique pour doter les pays participants de secteurs nouveaux et stratégiques, comme l’aéronautique ou l’espace.

C’était aux temps d’avant les accords de l’OMC, du libre-échangisme et du dumping généralisé, d’avant la monnaie unique qui lamine les concurrents industriels européens de l’Allemagne, d’avant l’interdiction de la préférence nationale ou locale dans les marchés publics, d’avant le démantèlement des secteurs publics, d’avant l’austérité imposée par le Pacte de stabilité et tous ses avatars, d’avant la financiarisation de l’économie favorisée par la libre circulation sans entrave des capitaux, d’avant l’interdiction des subventions aux secteurs d’avenir… Bref, c’était au temps où les Etats n’avaient pas encore confié la totalité de leur politique économique à l’oligarchie européiste de Bruxelles. Ah si, ils lui avaient confié le charbon et la sidérurgie. Rappelez-moi où en sont aujourd’hui ces deux secteurs ?

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