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La mondialisation sauvage, une violence terrifiante

Explication de vote de Bruno Gollnisc sur Rapport Corrao (A8-243/2016) portant sur la Responsabilité des entreprises dans les violations graves des droits de l’homme dans les pays tiers

Tout le monde se souvient de l’émoi soulevé par l’effondrement du Rana Plaza en 2013 au Bengladesh, faisant plus d’un millier de morts parmi les employés d’usines textiles travaillant pour des marques européennes. Les entreprises, peu regardantes sur les conditions de travail et de salaire pratiquées par leurs sous-traitants, comme les autorités bengalaises, usant de la faiblesse de leur réglementation pour attirer les investissements étrangers, sont certes responsables. On pense aussi aux exploitations minières ou aux déforestations massives, qui détruisent des écosystèmes mais aussi des modes de vie.

Mais la cause première de ce type de situations, c’est la mondialisation sauvage, la course effrénée à la rentabilité et au moindre coût. Les entreprises jouent, parfois cyniquement, avec les règles d’un système que vous soutenez et que vous souhaitez développer en multipliant les accords commerciaux. Exode rural alimentant l’esclavage moderne de petites mains sous- payées là-bas, chômage de masse et paupérisation ici. La violence économique et sociale imposée aux populations par votre libre-échangisme forcené est terrifiante.

Certes, appeler à la responsabilité des entreprises est dans l’air du temps. Mais si l’on ne change pas les règles du jeu, tout cela ne restera que de la poudre aux yeux.

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