La lecture du rapport Poreba me laisse perplexe. J’avoue en effet ne pas tout comprendre.
L’Union européenne apporte son financement depuis une trentaine d’années aux réseaux de transport des pays d’Europe centrale et orientale, aujourd’hui devenus membres de l’UE. Cependant, ces réseaux sont toujours vétustes et incomplets. Combien a été investi et pour quelle efficacité ?
Compte-tenu des ressources limitées, faut-il moderniser l’existant ou se jeter dans de nouvelles liaisons ? On explique aux gouvernements de ces pays quels projets ils doivent privilégier, prétendument en fonction des besoins de leurs économies. Mais en réalité, les projets évoqués sont moins structurants pour ces territoires que pour le marché unique, où il est important d’optimiser la chaîne logistique d’une production disséminée au gré des coûts.
On prétend vouloir privilégier les PME mais on tait les contraintes réglementaires européennes et l’attrait des Chinois pour ces marchés publics, même s’il est vrai que le sujet est moins d’actualité qu’il y a quatre ou cinq ans.
Si on ajoute les références à Schengen, aux pistes cyclables, l’association de pays non membres de l’UE et la petite charge contre la Russie (le gazoduc Nord Stream qui boucherait les ports comme la Sardine à Marseille), on comprendra que je n’ai pas voté pour ce rapport.