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Des arguments fallacieux au service du marché unique

Explication de vote de Bruno Gollnisch  sur le Rapport Ludvigsson (A8-0294/2016)  traitant  du Livre vert sur les services financiers de détail

Les services financiers de détail représentent encore un marché trop cloisonné, trop national. Les services de détails, c’est l’argent des simples citoyens : leurs comptes courants, leur épargne-retraite, leurs prêts immobiliers, leurs assurances….

Il s’agit ici d’encourager la création d’un marché unique de ces services, et d’encourager les achats transfrontaliers, trop rares. La Commission met en avant que l’outil informatique permet désormais une meilleure information, que la concurrence fera baisser les prix (rengaine souvent reprise mais rarement vérifiée), que la règlementation européenne permet une protection efficace du consommateur…

D’une part, je doute que des citoyens qui regardent déjà d’un œil critique les services bancaires de leur propre pays soient prêts à accorder une confiance aveugle à une banque étrangère et à se jeter dans une aventure dont ils ne connaîtront pas le traitement fiscal.

D’autre part, j’estime que ce projet s’abrite derrière des arguments fallacieux pour favoriser une interdépendance accrue des économies des Etats, rendant plus complexe une éventuelle sortie de l’UE ou de l’euro. Cette interdépendance favorisera de surcroît une inflation règlementaire nationale et européenne et pour tout dire, une surveillance implacable des comptes en banque de Monsieur tout le monde.

J’ai voté contre.

 

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