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La « diplomatie d’influence » de l’UE, entre lacunes étranges et échec patent…

Nous mettons en ligne cette explication de vote de Bruno Gollnisch en date du 14 décembre dernier

 

Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Weidenholzer (A8-0355/2016)  traitant des Droits de l’homme dans le monde

Le rapport sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde est, comme le rapport Nagy voté hier, un exercice obligé de ce Parlement. Il est également l’occasion, cette année, d’en rajouter sur la situation dans l’Union Européenne quant aux migrants, aux Roms, aux personnes LGBTI, aux prisons, etc. Il est étrange d’ailleurs que les démocraties européennes se retrouvent dans le même panier généraliste que le Zimbabwe, l’Arabie Saoudite, la Chine ou Daesh…

Le but de ce rapport, outre la litanie des bons sentiments, est surtout de donner un sens, un objet et même une apparence d’existence à une action extérieure commune de l’Union européenne aux dépens des diplomaties nationales. Mais même ce socle minimal, qui se veut consensuel, n’est pas crédible. Le nombre, la nature et l’ampleur des sanctions, quand elles existent, sont dérisoires au regard des violations alléguées et de l’intensité de vos indignations. La liste des pays qui en sont l’objet est étrangement lacunaire. Et les résultats inconsistants.

La diplomatie d’influence, le fameux « soft power », qui a valu le prix Nobel de la Paix à l’Union Européenne est un modèle qui n’a jamais réellement fonctionné.

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