Nous mettons en ligne cette explication de vote de Bruno Gollnisch en date du 15 décembre dernier.
Malgré un titre prometteur, j’ai voté contre ce rapport, qui vise à réformer la procédure de rétablissement de l’obligation de visas pour les ressortissants de pays qui jusque-là en étaient exemptés.
Il est en effet prévu de faciliter ce rétablissement en cas d’immigration massive, de demandes d’asile non fondées, de demandes de réadmission rejetées ou de menaces pour la sécurité sur le territoire européen. Les faits cités doivent être dûment étayés et prouvés, la protection des droits de l’homme garantie.
Ainsi, de l’aveu même du rapporteur, il s’agit surtout de protéger les droits de citoyens des pays tiers et de continuer d’allonger la liste des pays dont les ressortissants sont dispensés de visas.
Pour mémoire, la Commission s’apprête à accorder cette dispense aux Ukrainiens et aux Géorgiens, et Mme Angela Merkel a promis à M. Erdogan la même chose pour les Turcs, même si cette promesse rencontre quelques retards, bientôt surmontés.
Plutôt que de savoir comment réagir, mal et trop tard, aux conséquences migratoires prévisibles de cette folle politique européenne, je préfère que l’on arrête immédiatement la libéralisation des visas.
Faute de cela, ce rapport est surtout de la poudre aux yeux.