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Ouverture à la concurrence du transport des voyageurs : leur Europe déraille

Nous mettons en ligne cette explication de vote de Bruno Gollnisch en date du 14 décembre dernier

 

Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Van de Camp (A8-0373/2016) sur le Transport de passagers ferroviaire

J’ai voté pour le rejet des trois rapports qui ouvrent les services nationaux de transport de voyageurs par rail à la concurrence.

Dans toutes les activités que vous avez déréglementées, se posent aujourd’hui les mêmes problèmes : baisse de la qualité des services, opacité des tarifs, dilution des responsabilités…

La manière même dont est organisée cette ouverture « progressive » à la concurrence est la garantie d’un écrémage du marché : d’abord les lignes grandes vitesses et nationales, puis le trafic régional rentable… Le reste restera à la charge de la collectivité, comme d’ailleurs l’entretien du réseau. Les redevances que devront acquitter les nouveaux entrants ne suffiront pas à remettre à niveau un réseau français mis à mal par trente ans de priorité absolue au TGV au détriment de tout le reste, puisque vous reproduisez le même schéma. Déjà l’Etat a annoncé qu’il mettrait la main à la poche, ou plutôt dans celle du contribuable français. Et je ne parle pas des risques de dumping social.

Vous n’avez tiré aucune leçon de l’échec de la libéralisation du fret ferroviaire, notamment en France, non plus que des résultats de la libéralisation du transport passager en Allemagne. Cette fois-ci, en plus, vous jouez avec la sécurité des passagers.

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