Parallèlement aux attaques contre le FN dans l’affaire dite des assistants parlementaires, une nouvelle offensive a été lancée ces derniers jours avec la mise en examen du dirigeant de la société Riwal, Frédéric Châtillon, prestataire de service du FN. Certes, ce n’est pas une surprise, le 22 février lors de son passage au JT de TF1, Marine avait prévenu les Français que les coups bas, les manips médiatiques ne faisaient que commencer… Car il s’agit de tout faire pour porter au pouvoir le « candidat des assurances » ou celui « des banques et des médias » relevait encore la présidente du FN hier. « Voyez avec quel zèle les puissances d’argent prennent ouvertement parti pour Emmanuel Macron, comme Pierre Bergé qui met son journal Le Monde à son service… »
Les supplétifs du Système que sont les milices d’extrême gauche sont également entrées dans la danse, chargées par le pouvoir de créer un climat anxiogène de violences autour de la campagne du FN et des déplacements de sa candidate. Le but poursuivi est assez limpide: faire peur aux Français en brodant sur le thème plus ou moins subliminal du voyez ce qui vous attend si Marine gagne la présidentielle… ». Ce fut la cas cette fin de semaine avec la mise à sac du centre-ville de Nantes lors de la manifestations organisée notamment à l’appel de l’Union démocratique bretonne (UDB) et des zadistes de Notre-Dame des Landes. «11 policiers et gendarmes ont été blessés et contusionnés». Parmi eux, un gendarme a été brûlé au deuxième degré aux jambes. Il a été hospitalisé », a précisé un communiqué de la gendarmerie.
Hier, un bus transportant des frontiste a été attaqué par des zadistes sur la RN137, à proximité de Notre-Dame-des-Landes, la route ayant été coupée pour empêcher l’arrivée au Zénith de Nantes où Marine a tenu une réunion qui a battu tous les records d’audience sur cette terre de l’ouest réputée rétive au vote FN… Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a «condamné avec la plus grande fermeté les violences commises»; ce qui ne mange pas de pain mais ne lève pas les interrogations légitimes sur le maintien de l’autorisation accordée à cette manifestation d’extrême gauche, -a fortiori en plein état d’urgence-, dont il était évident qu’elle serait le théâtre de débordements et d’exactions.
La palme de l’hypocrisie pourrait être aussi attribuée à François Fillon qui dans un communiqué a accusé « solennellement le Premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d’un exercice serein de la démocratie », « ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile qui ne peut que profiter aux extrêmes ». Mais le candidat de la droite libérale s’est aussi signalé en établissant un parallèle particulièrement malhonnête entre l’action des milices d’extrême gauche et la réunion publique de M Macron à Toulon le 18 février « perturbé » dit-il (pacifiquement) par un rassemblement de Pieds Noirs et de militants FN protestant contre les propos scandaleux de l’ex ministre de l’Economie sur la colonisation.
Si Bernard Cazeneuve fut un ministre très inefficace dans la lutte contre la délinquance et très peu apprécié par les policiers et gendarmes lors de son passage place Beauvau, il entend utiliser son nouveau costume de ministre de l’Intérieur pour lutter lui aussi activement contre le Front National. Le site de BFMTV souligne que M. Cazeneuve « va mettre à profit ses dernières semaines à Matignon pour enchaîner les déplacements thématiques contre le Front National. » « Ma responsabilité est de tout faire pour démontrer aux Français que les propositions du FN sont des impasses dissimulées derrière des mensonges », affirme-t-il dans le Journal du dimanche. « Pour moi la priorité c’est le rassemblement pour faire barrage au Front National» précisant qu’il se déplacera en province (avec l’argent des contribuables? s’interroge Bruno Gollnisch) pour « souligner les dégâts causés par le FN », «le « populisme dangereux et mortifère » comme il la affirmé pareillement dans Le Parisien.
Populisme dont il pourrait après tout aussi faire le reproche au Parisien qui a eu le front de faire état que la famille de Théo, ce jeune homme sérieusement blessé après un contrôle de police le 2 février à Aulnay-sous-Bois, « est au coeur d’une enquête financière pour abus de confiance et escroquerie. Les interrogations portent sur une somme de 678 000 euros», perçue « entre janvier 2014 et juin 2016 par le biais de contrats d’accompagnement à l’emploi, dit contrat aidés» (une usine à gaz socialiste parmi d’autres). «Une affaire qui embarrasse les autorités, et ce jusqu’au plus haut sommet de l’Etat».
Toutes choses qu’un François Hollande s’est bien gardé de dire aux Français quand, devant les caméras, il tressait des louanges à la famille de Théo Luhaka ou pire encore peut-être , dont il n’était même pas au courant en allant au chevet du jeune homme, omettant de se rendre à ceux des policiers blessés dans les manifs d’extrême gauche ces derniers mois. Nous l’avons dit , pour fustiger les Français qui entendent rester eux mêmes, « cette putain de France » décrite comme « raciste », dixit Oulaya Amamra sacrée meilleur espoir féminin à la cérémonie des Césars pour son rôle dans le film Divines (sic), toutes les arnaques et tous les coups s(er)ont permis.