C’est le principe même de l’exercice : tous les ans, le Parlement européen se prononce sur le semestre européen, ce cycle de coordination des politiques économiques et budgétaires qui consiste en fait à tenter d’imposer aux Etats les mêmes sempiternelles politiques ultra-libérales. Et tous les ans, pour les mêmes raisons de souveraineté, je vote contre, comme d’ailleurs j’ai voté contre les textes de base qui le mettent en place, « Six-pack », « Two-Pack » et autre TSCG.
On ne créera pas à coups de knout une totale convergence de nos économies, mesurée comptablement par le montant de la dette et du déficit publics, mais sans cesse mise à mal par la totale inadaptation de l’euro aux besoins des pays qui l’ont adopté. Même l’Allemagne aujourd’hui, à qui on ne reproche guère l’explosion de ses excédents pourtant hors la loi européenne, s’en plaint. Au point de regretter le Deustche Mark ?