J’ai voté contre le rapport sur les fonds monétaires.
Il est en effet assez typique : à force de compromis, à force de vouloir ménager la chèvre et le chou, on aboutit à un résultat insuffisant pour garantir la réalisation de l’objectif – ici, une meilleure résilience des fonds et une meilleure résistance systémique. S’y ajoute la complexité extrême des règles, qui fait peser des doutes importants sur leur applicabilité concrète, donc sur leur efficacité.
Il en est ainsi de toute la réglementation européenne du secteur financier, pourtant nécessaire, adoptée après la crise de 2008 : un mélange de rigidités excessives et d’insuffisances. Avec pour conséquence de déplacer les risques plutôt que de les réduire.