Le texte adopté aujourd’hui sur la lutte contre l’antisémitisme prétend dicter les codes pénaux et les programmes scolaires des Etats membres de l’Union, en se piquant de propositions qui, dans leur grande majorité, sont déjà appliquées. C’est enfoncer des portes ouvertes.
Quant à donner de l’antisémitisme une définition dépendant d’une organisation « mémorielle », c’est donner de ce phénomène détestable une définition arbitraire et dangereuse.
En outre, le texte est étrangement muet sur les raisons de l’augmentation significative des crimes et délits antisémites en Europe, laissant croire à une sorte d’évolution malsaine de la société dans son ensemble. Insupportable culpabilisation de la population de nos pays.
Or, comme a du le reconnaître dans le journal Figaro un de nos anciens collègues, M. Patrick Gaubert, naguère dirigeant d’une organisation immigrationniste à forte influence juive, la LICRA, cette augmentation est liée à la présence massive et croissante d’immigrés majoritairement musulmans. J’y ajoute la communautarisation de nos sociétés, et le noyautage de quartiers entiers par des extrémistes religieux, salafistes ou autres… Ce sont ces politiques immigrationnistes, éducatives, culturelles, et même diplomatiques qui sont responsables de cette situation. Elles ont ont créé ces terroristes à nationalité souvent européenne, qui ont tué à Paris, Nice, Notre-Dame du Rouvray, Manchester, Berlin, Stockholm, Londres…