Il s’agit, dans ce rapport technique, d’approuver l’établissement d’un modèle visuel commun et des dispositifs de sécurité standards pour les titres de séjour délivrés aux ressortissants des pays tiers par les Etats membres, afin d’en faciliter le contrôle partout dans l’Espace Schengen, et d’en rendre la fraude plus difficile. Les Etats membres ont par ailleurs une certaine marge de manœuvre pour aller au-delà.
Ce n’est pas superflu dans le contexte actuel. Mais il est vrai que nous n’aurions pas à voter ce texte si l’Union européenne, et notamment la libre circulation totale organisée dans le cadre de Schengen, n’était pas elle-même à l’origine du problème. De plus, alors que tout le monde s’accorde à dire que les fraudeurs ont toujours une longueur d’avance, il a fallu plusieurs mois pour que le Parlement adopte un texte sans aucun amendement.
C’est pourquoi je me suis abstenu.