A la lecture de ce texte, je me suis demandé si le sujet essentiel était la violence faite aux femmes, ou la possibilité qu’offre la Convention d’Istanbul sur le sujet, selon les rapporteur(e)s, et je les cite, de « modifier les structures sociales qui engendrent, légitiment et perpétuent les violence à l’égard des femmes », tout en organisant l‘institutionnalisation de la théorie du genre (« genre » que la Convention définit d’ailleurs).
« Modifier les structures sociales » ! Cela me rappelle ces tentations qu’ont eues tous les régimes totalitaires de créer un « Homme nouveau » – terme ô combien inapproprié dans ce contexte – par la contrainte et l’endoctrinement, et au prix de trop nombreuses victimes.
Vingt-sept des vingt-huit Etats membres de l’Union ont signé la Convention. Seuls quatorze d’entre eux l’ont ratifié. Ce rapport, au-delà des élucubrations qu’on a plutôt l’habitude de trouver dans les textes de la commission FEMM, a en fait pour but de soutenir la signature de la Convention d’Istanbul par l’Union européenne, ce qui la rendrait contraignante pour tous.
J’ai voté contre.