« Outre l’instauration de dialogues avec les citoyens sur de nombreux sujets poursuit cet article, Luc Van den Brande promeut un éventail d’idées intéressantes, allant de la création d’une circonscription européenne au recrutement de personnalités culturelles et sportives célèbres pour devenir ambassadeurs de l’Union. Des dialogues de nouvelle génération avec les citoyens doivent être lancés, auxquels participeront des personnalités du monde culturel, artistique et sportif, étant donné que la culture et le sport sont les instruments les plus visibles et les plus évidents pour créer un sentiment commun d’appartenance , estime-t-il. » Petite suggestion : pourquoi ne pas faire appel aux personnalités préférées des Français ? Avec un peu de chance Yannick Noah, Omar Sy (knock out), Patrick Bruel, Alain Juppé ou Sophie Marceau pourraient accepter…En terme de glamour, nous serions comblés…
Glamour, la Pologne l’est assez peu dans la grosse presse progressiste, accusée comme la Hongrie de Viktor Orban de toutes les dérives réactionnaires, voire fascisantes depuis l’arrivée au pouvoir des conservateurs du parti Droit et Justice (PiS) en 2015. Un pays en plein dans notre actualité française avec l’annonce d’un plan social au sein de l’entreprise Castorama, qui entraînera la suppression de centaines d’ emplois en France qui seront délocalisés en Pologne sur fond de dumping social; mais aussi avec la traditionnelle (depuis 2009) Marche de l’Indépendance (Marsz Niepodległości ) samedi dernier, qui a rassemblé selon les sources entre 60 000 et 100 000 personnes.
Le Monde détenu par les euro-macronistes Niel, Pigasse (et feu Pierre Bergé) a évoqué « les accents nationalistes, xénophobes et antisémites de (cet) événement spectaculaire ». « Le président conservateur, Andrzej Duda (…) a déploré la présence de bannières apportées par des personnes irresponsables, dont le message est inacceptable pour toute personne honnête en Pologne, parce qu’on ne peut pas mettre un signe d’égalité entre le patriotisme et le nationalisme ».
Cette Marche, « réputée être le plus grand événement fasciste et nationaliste du continent, a rassemblé des participants venus de divers horizons européens. Une participation saluée par certains des orateurs à l’origine du rassemblement, qui ont martelé que la culture chrétienne (était) supérieure à la culture islamique ». Si cette déclaration n’est pas la preuve indubitable d’un insupportable extrémisme…
Il est vrai c’est que certains groupuscules ultra-radicaux et provocateurs avaient aussi pris part à ce rassemblement de manière très visible et bruyante, focalisant comme de juste l’attention médiatique, sans être pour autant représentatifs de la très grande masse des manifestants. Un peu à l’image du tatoué au crâne rasé filmé complaisamment pendant trente ans à tous les défilés frontistes du 1er mai pour faire trembler dans les chaumières…
Dans le quotidien de référence toujours, la parole a été également donnée à Anaïs Voy-Gillis, doctorante à l’Institut Français de Géopolitique (IFG) , militante (membre) de l’Observatoire européen des extrêmes (sic). Mme Voy-Gillis , spécialiste des populismes et des extrêmes droites en Europe, débite à cette occasion un discours plat et convenu, accumulant clichés, vieux poncifs et analyses mille fois ressassées. Le procédé est toujours le même : culpabiliser les Français et les Européens qui se sentent à juste titre menacés dans leurs identités , leurs libertés par le rouleau compresseur du mondialisme et rejetant les sirènes du multiculturalisme.
« Ce type de manifestations a également eu lieu dans plusieurs pays d’Europe, mais aucune n’avait, à ce jour, réuni autant de monde » s’alarme-t-elle. « Ce succès est, si l’on peut dire, dû à un alignement des planètes. Depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, il y a une banalisation totale dans le monde occidental de la parole raciste et xénophobe. L’Europe traverse une crise migratoire sans précédent, et doit faire face à des actes terroristes. Les militants d’extrême droite se sentent donc légitimés. » Ou d’ajouter encore : « Il se joue actuellement en Pologne quelque chose qui ne fait réagir personne en France, ni ailleurs. Il y a bien eu quelques prises de position de la part de l’Union européenne, mais aucun gouvernement ne s’émeut vraiment. Le gouvernement au pouvoir est pourtant en train de remettre en cause la démocratie et ses fondements. Le PiS est arrivé au pouvoir en 2015 en remettant en cause la démocratie libérale, contre laquelle il entend lutter. »
En quoi la démocratie libérale , par définition « hors-sol », serait-elle un modèle aussi obligatoire et indépassable que l’étaient avant 1990 les démocraties dites populaires dans les pays de l’Est alors sous le joug du communisme ? C’est une démocratie véritable (au sens étymologique du terme) , une démocratie défendant nos valeurs civilisationnelles, les aspirations nationales qui est aujourd’hui plébiscitée par un nombre croissant d’Européens.
Les élites et officines bruxelloises se préoccupent aussi du (gros) cailloux dans la chaussure du mondialisme libérale-libertaire que représente la Russie de Vladimir Poutine qui est érigée de facto par beaucoup comme le contre-modèle au règne du laisser-faire laisser passer droit-de-l’hommiste et eurobéat.
Le site euractiv (la boucle est bouclée) a ainsi publié un article qui nous informe que les réseaux euroatlantistes reprochent à Federica Mogherini, responsable de la diplomatie européenne, « de ne pas prendre assez de mesures contre la désinformation russe (…). Les signataires de cette déclaration représentent des secteurs majeurs de la politique occidentale et des centres de sécurité – du vice-président du Parlement européen à l’architecte de la loi Magnitski, Bill Browder, en passant par le responsable de la réponse finnoise à la désinformation russe, Markku Mantila, qui était dircom du cabinet du Premier ministre finlandais, et ancien président de Radio Free Europe/Radio Liberty, Jedmin Jeffrey.»
« Alors que les dirigeants européens ont donné au Service européen pour l’action extérieure (SEAE) la mission de contrer la campagne de désinformation russe il y a deux ans, l’équipe en question (la East STRATCOM Task Force) manque encore cruellement de personnel avec seulement trois experts nationaux se concentrant sur cette mission cruciale. Le SEAE devrait tripler ses effectifs pour enfin commencer à remplir son mandat sans plus tarder , écrivent les experts. »
Les experts en question « appellent les dirigeants européens (…) à arrêter d’éviter de nommer la Russie en tant que principale source de désinformation hostile, et de prendre des mesures pratiques comme tripler la capacité de l’équipe East Stratcom du Service européen pour l’action extérieure .En face, la Russie ne lésine pas sur les moyens : 300 millions d’euros sont consacrés à la propagande russe chaque année, notamment par les canaux de Russia Today et de Sputnik.»
Petites questions subsidiaires en forme de conclusion: A combien se chiffre quotidiennement au sein des pays de l’UE la très hégémonique et massive propagande cosmopolite, européiste, atlanto-mondialiste, antinationale, antirusse, déversée par tous les canaux médiatiques et autres émissions ou programmes de divertissements ? Et qui la paye?