Gilets jaunes accusés implicitement par certains médias d’être indirectement responsables de la mort d’un touriste thaïlandais, Anupong Suebsamarn, assassiné mardi soir par Chérif Chekatt – lui-même abattu hier par la police dans le quartier pluriel du Neudorf– au motif que « lui et son épouse souhaitaient visiter Paris, mais les manifestations des Gilets jaunes les en auraient dissuadés …» .
Le cas du multirécidiviste et binational franco-algérien Chekatt (sur lequel le criminologue Xavier Raufer a fait part d’informations pour le moins dérangeantes) pose une nouvelle fois dramatiquement la question de l’immigration. Celle-ci a été évoquée par Emmanuel Macron dans le cadre du débat national qu’il a annoncé lors de sa dernière allocution télévisée…mais ce thème a été escamoté finalement par Edouard Philippe. Immigration, y compris illégale, encouragée au plus haut niveau comme l’atteste la décision du Conseil constitutionnel du 6 juillet dernier, présidé par Laurent Fabius, de reconnaître « la fraternité comme un principe constitutionnel. Cela signifie que l’aide au séjour et à la circulation des migrants bénéficie désormais d’exemptions pénales élargies (…). »
Ce qui a permis rapporte encore Le Figaro, « une véritable victoire pour les défenseurs des migrants. » Ainsi « L’agriculteur militant Cédric Herrou, poursuivi pour aide à l’immigration clandestine, a vu sa condamnation être annulée par la Cour de Cassation ce mercredi. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire devait examiner le pourvoi du producteur d’olives bio originaire de Nice (Alpes-Maritimes), mais aussi celui de Pierre-Alain Mannoni, chercheur à la faculté de Nice-Sophia-Antipolis. Cette décision est une grande victoire, selon leur avocat Patrice Spinosi qui salue la reconnaissance d’une exception humanitaire qui doit conduire à la relaxe» des deux hommes. »
Autre humaniste revendiqué, le maire de Nice Christian Estrosi n’en poursuit pas moins l’objectif de se faire réélire. Le LR macroniste a donc voulu ne pas se couper des exigences sécuritaires des Niçois en annonçant mercredi qu’il allait « demander clairement au préfet des Alpes-Maritimes de bien vouloir me donner la liste des fichés S. Il y a une circulaire qui dit aux préfets de bien vouloir informer les maires. Pour l’instant, je n’ai pas réussi à l’obtenir, mais vu les circonstances, (…) je souhaite que la circulaire du 13 novembre (signé par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner) soit appliquée », afin de « pouvoir suivre, grâce au logiciel de reconnaissance faciale dont est équipé notre centre de supervision urbain, toutes les allées et venues des individus en question , à condition d’en obtenir l’autorisation de l’État.»
Faut-il compter sur des faux-durs du calibre de M. Estrosi, partisan de la poursuite de l’immigration, pour combattre en amont le phénomène de la radicalisation d’une partie de la communauté musulmane? Directeur de campagne adjoint pour les élections européennes du RN, le Niçois et conseiller régional de PACA Philippe Vardon, attire l’attention depuis des années sur le double-langage du maire de Nice. En janvier dernier, il rappelait que Christian Estrosi a « ressorti son projet de grande mosquée dans la plaine du Var. Comble de la fourberie, pour mieux défendre son opposition à (la mosquée En-Nour) il entend mettre à disposition un terrain municipal de 3000m2, pour y installer une mosquée de 1000m2 et même une dalle destinée à être utilisée pour l’abattage halal. Cette mosquée serait codirigée par les islamistes de l’UOIF, avec lesquels Christian Estrosi entretient des relations de proximité connues. En-Nour semble bien être là pour durer, et puisque la municipalité a désormais promis cet autre édifice dans le plaine du Var, ce sera donc à terme deux grandes mosquées radicales que nous aurons à Nice Ouest ! Les Niçois peuvent remercier Christian Estrosi…»
Les mantras progressistes des docteur Morphine de l’établissement perdent en tout cas chaque jour davantage de leur efficacité. L’impératif d’une politique de préférence , de priorité nationale au sens large fait son chemin! Nous en voulons pour preuve le sondage sur les élections européennes réalisé par l’ Ifop pour le quotidien L’Opinion. Le Rassemblement national creuserait l’écart avec 24 % des suffrages (+ 4 points par rapport au mois d’ octobre) , devant les listes LREM (18%, – 2 points par rapport à octobre), LR (11% , -2 pts en un mois) et LFI (9%, -1). Suivent les listes DLF et EELV (8% chacune), PS ( 4,5%), Générations (3,5%), UDI (3%,), PC (2,5%,), Jean Lassalle (2,5%), Florian Philippot ( 1%) et Jean Asselineau (0,5%). Encourageant.