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Lectures (Religion)

Plus de 2000 Jeunes Saints, Jeunes Témoins

Avec foi et persévérance , François-Marie Algoud mène un combat incessant pour les valeurs, contre les marées noires de la violence pornographique, de la culture de mort, des contrevérités sur le passé… Livre après livre, Algoud a construit une oeuvre originale et précieuse pour celui qui veut connaître toutes les forces et tous les chemins qui mènent à la destruction de la nation française. Au coeur des ouvrages de l’écrivain, figure un récit résumé de plus de 2 000 personnages qui ont été des modèles de sainteté, d’héroïsme ou de bravoure et qui, telles des étoiles filantes, ont éclairé la terre de leur présence avant de disparaître tous avant l’âge de 35 ans. “Plus de 2 000 jeunes saints…” et une somme importante et déjà ancienne mais qui vient d’être judicieusement mise à jour, remaniée, illustrée et enrichie, grâce notamment à l’excellent travail des Éditions de Chiré. Marcel de Corte a eu ce mot :“Il n’y a pas de tradition spirituelle, intellectuelle et morale de l’humanité, sans les saints, les génies et les héros, sans leur exemple, sans leur magnétisme qui suscitent un élan similaire vers le Vrai et le Bien, vers la réalité à connaître, à faire briller dans une oeuvre à aimer.” P o u r s u i v r e l’exemple de ces saints, quoi de plus nécessaire que de bien les connaître. Grâce à François Marie Algoud, la chose est dorénavant aisée.

“Plus de 2 000 saints…” Deux volumes, prix 57 euros + 6 euros (port) Éditions de Chiré: SA DPF, BP1, 86190 Chiré-en-Montreuil.

Le livre noir des évêques de France

Après l’excellente Enquête sur la christianophobie de Michel de Jaeghere, les éditions de Renaissance Catholique viennent de publier le Livre noir des évêques de France écrit par Rémi Fontaine qui ne se contente pas de brosser le sombre tableau des prises de position politiques ou autres de la hiérarchie de l’Église mais montre le ralliement des évêques au “politiquement correct”. Il démontre aussi que, bien souvent, sur des questions aussi essentielles que l’avortement, l’homosexualité, l’Islam ou l’immigration, bien des catholiques, qui font esprit de résistance, sont légitimement choqués par certaines déclarations épiscopales en rupture avec le catéchisme ou tout simplement avec la réalité vécue au quotidien dans leur travail ou sur leur lieu de vie.
En exergue de l’ouvrage, l’auteur cite le nouvel archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois. Celui-ci, pourtant bien prudent, écrit : “Oserais-je vous dire que je m’interroge souvent devant Dieu sur les silences dont on pourra nous accuser dans quelques décennies ou siècles ? Quand je dis ‘nous’, je ne pense pas seulement aux intellectuels éclairés dont les opinions ont si souvent suivi le ‘politiquement correct’ ou le ‘médiatiquement correct’. Je pense à nous chrétiens et, précisément, à nous évêques qui avons reçu mission de guider le peuple chrétien.” Cette déclaration a le mérite de révéler la lucidité d’une nouvelle génération de “guides du peuple chrétien” qui semble trouver en elle la force et la volonté de ne pas se plier ou se soumettre aux normes de la tyrannie médiatique, pour mieux défendre la Foi et le bien commun.

Le livre noir des évêques de France,Éd. Renaissance Catholique, 89 rue Pierre- Brossolette 92130 Issy-les-Moulineaux, 15 euros.

L’évidence Chrétienne

L’abbé Guillaume de Tanoüarn est le fondateur à Paris du Centre culturel Saint- Paul. Il dirige depuis quatorze ans la revue Certitudes et est l’un des fondateurs de l’Institut du Bon Pasteur. Militant de la renaissance des formes de la Tradition latine dans l’Église catholique, il vient de publier un ouvrage érudit mais accessible pour montrer l’évidence humaine de la morale chrétienne. L’auteur, en multipliant les références à la littérature comme à la mythologie, souhaite manifester l’universalité de la vérité chrétienne.

L’évidence chrétienne. Éditions Servir, 15 rue d’Estrées 75007 Paris, 17 euros.

La repentance

C’est, nous dit-on, le coeur de l’héritage spirituel laissé par Jean-Paul II. Si le pape polonais a mérité de faire l’objet d’un hommage unanime, c’est qu’il s’était fait l’agent et l’interprète de la révolution spirituelle que le monde moderne attendait : celle qui consistait pour l ’Église à abandonner sa prétention à l’infaillibilité, en reconnaissant qu’à l’image de toute institution humaine, son existence avait été ponctuée d’erreurs, de compromissions ou de crimes. C’est qu’il avait demandé pardon pour les fautes dont toute l’histoire de la Chrétienté aurait été jalonnée.
Enseignement prophétique auquel, plus qu’à aucun autre, ses successeurs seraient liés, et que les autorités civiles et militaires du monde occidental sont invitées à imiter. Faut-il le croire ? Michel De Jaeghere a eu la curiosité de regarder de plus près. Or, l’étude attentive des discours, lettres apostoliques, encycliques qui ont marqué le parcours de la “repentance” l’a convaincu que rien n’était aussi simple qu’il y paraissait. Discours tronqués et détournés de leur sens, pseudo révélations, pressions politiques, coups tordus téléguidés par tel ou tel des clans qui se combattent jusque dans les bureaux du Saint-Siège : tout dénote au contraire qu’on se trouve en présence d’une formidable opération d’intoxication des esprits, qui a vu un clergé désireux de tirer un trait sur l’héritage préconciliaire donner la main aux adversaires les plus acharnés de l’Église pour transformer la démarche à haut risque imaginée par Jean-Paul II à l’occasion du Jubilé de l’an 2000 en machine de guerre contre la Tradition de l’Église, son enseignement bimillénaire et la nature même de la papauté. Un document qui donne la mesure des manoeuvres et des forces hostiles au milieu desquelles il revient aujourd’hui au pape Benoît XVI de gouverner.

“La Repentance” Editions renaissance catholique 15 euros. Tel : 0146 62 97 04 .

 

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