Marine Le Pen a rappelé à cette occasion l’analyse et le discours qui sont ceux du Front National, à savoir que « l’avancée de l’islamisation et l’islamisme sont les conséquences de l’immigration massive », or M. de Villiers -comme les autres représentants de l’établissement- refuse de « s’attaquer aux causes » de celle-ci. « C’est aux musulmans de répondre à la question de savoir si l’islam est compatible avec le modèle républicain », a-t-elle encore relevé, notant que si certains mahométans récusent ce modèle, ils sont libres de partir ailleurs dans des pays compatibles avec la vision du monde, les valeurs qui sont les leurs. Face aux menaces multiples qui pèsent sur notre pays, il faut surtout « réitérer les principes républicains », lesquels ont été « abandonnés depuis vingt ans par une classe politique dont M. de Villiers faisait partie ». Interrogée sur son livre « A contre flots », la dirigeante frontistes a évoqué ce qui fait « la spécificité du modèle français » en l’occurrence « les piliers » que sont « la souveraineté nationale, la souveraineté du peuple, la laïcité, l’unité nationale », lesquels subissent les « coups de boutoir contre les principes de notre République, à savoir la discrimination positive, le financement des mosquées, le droit de vote des immigrés ». Evoquant implicitement le projet défendu par Nicolas Sarkozy, la vice-présidente du Front National a fustigé ceux qui veulent nous « imposer le modèle anglo-saxon, transformer les citoyens, les réduire à leur simple fonction de consommateurs », ce modèle dont la droite nationale, populaire et sociale ne veut pas.