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Contre le masochisme anti-national, contre le communautarisme

Ce « mélange irrationnel de la confusion des genres vise à la culpabilisation de l’esprit national. Tout cela n’est bien évidemment pas innocent », a affirmé Jacques Colombier. Il est de plus incontestable, a-t-il ajouté, qu’un lobbying, ici à Bordeaux comme ailleurs, fut très actif ; il s’assimile à un activisme militant amenant à la repentance, attitude masochiste à la mode depuis des années dans notre pays. Sans parler d’arrières pensées politiques. Une vision à la fois purement contemporaine et moralisante des rapports nord-sud est en effet tout aussi dangereuse. Oui à la mémoire et à la vérité historique. Non à l’auto flagellation morale, à la logique de victimisation ! Rappelant encore que les colonisateurs européens, au cours du 19ème siècle, s’appliquèrent à éradiquer la traite africaine et arabo-musulmane, Jacques Colombier a émis sa désapprobation sur la proposition consistant a créer un mémorial à Bordeaux et d’apposer au-dessus de plaques de rues, « un élément visuel évoquant les faits de l’esclavage ». En effet « un visuel au-dessus de plaques de rues signalant des noms propres jetterait l’opprobre sur des familles dont les descendants n’ont aucune responsabilité dans ce commerce » et cela reviendrait « à monter des communautés les unes contre les autres. Sur la proposition faite d’insérer dans les manuels d’histoire « les faits liés à l’esclavage », l’élu frontiste a insisté sur une condition « nécessaire et impérative » : « que la vérité et l’objectivité historiques soient respectées en évoquant toutes les pratiques, tous les commerces et leurs initiateurs qu’ils soient d’Orient, d’Afrique ou d’Europe ». Et l’élu FN de conclure son propos en mettant en garde le maire de Bordeaux contre « une dérive communautariste, une repentance obsessionnelle anti-blanc, anti-française qui ne serait qu’une arme idéologique et donc politique de plus contre la nation française ». « Le travail de mémoire ne doit pas conduire au ressassement du passé, c’est à une mémoire de dépassement de ce passé qu’il faut œuvrer pour panser les plaies de telles atrocités sans rendre responsables les générations d’aujourd’hui de crimes commis il y a des siècles ».

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