Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Politique des transports et mondialisme

Le Secrétaire départemental de la Drôme et Conseiller régional FN rhône-alpin Joël Cheval a tenu fin juillet une conférence de presse sur le thème : “Explosion des transports, conséquence du Mondialisme”. Le responsable frontiste entendait ainsi apporter sa contribution au débat public en Vallée du Rhône sur la problématique des transports. Les arguments développés s’inscrivant dans la droite ligne du colloque tenu en juin par les élus régionaux FN de Rhône-Alpe à ce sujet, sous la présidence de Bruno Gollnisch et avec le concours de Philippe Bernard.
Alors que l’A7 est saturée par les Poids Lourds internationaux, « les mondialistes (Verts compris) nous rebattent les oreilles avec le “développement durable” mais trouvent génial d’acheminer, de l’autre bout de la planète, des produits que l’on peut trouver à côté de chez soi, tout ça dans une débauche considérable d’énergie et de pollution qu’engendrent les rotations incessantes d’avions ou de camions », observe Joël Cheval. Or, « le problème de la saturation des transports, c’est le problème du mondialisme. Le mondialisme empoisonne nos routes mais ruine aussi notre économie. Nos caisses étant vides, nous nous trouvons dans l’impossibilité de pallier à l’indigence de nos infrastructures de transports. D’où l’idée de réduire la Drôme à un couloir d’autoroutes, par le doublement de l’A7, projet peu cher, mais qui ne fera qu’engorger un peu plus la Vallée, et dont personne ne veut.
On fait donc rêver les gens dans un débat public qui sert d’exutoire. Dire la vérité, c’est dire que nous n’avons pas d’argent sans retour de nos frontières, ni pour prolonger l’A75 à l’ouest ou l’A51 à l’est de la vallée du Rhône, ni encore pour le fluviomaritime et le ferroutage. La solution passe nécessairement par la relocalisation de nos productions et le retour des recettes fiscales qui vont avec ». « Mais aussi », et c’est l’objet de la proposition formulée par Joël Cheval au nom du FN, « par la maîtrise des flux internationaux sur notre territoire. Celle-ci est légitime car elle relève d’une prérogative régalienne. Nous n’avons pas en effet à supporter les nuisances des camions du mondialisme qui ne font souvent que traverser notre pays. C’est pourquoi, je prône la mise en place “d’aiguilleurs de la route”, à l’instar de ce qui existe dans la navigation aérienne », a-t-il indiqué. Ensemble de propositions et de « pistes » que le conseiller régional frontiste a pu exposer également dans un entretien accordé au quotidien Le Dauphiné le 27 juillet dernier.

Quitter la version mobile