Bref, il s’agit de « chercher des solutions au lieu de boucs émissaires ». « Il faut un financement public plus important de la recherche sur les nouveaux moteurs et les nouveaux types de carburant, mais aussi dans tous ce que l’on appelle la sécurité passive, c’est-à-dire celle tenant aux améliorations des véhicules, mais aussi à la qualité de la voirie ». « Il faut former les conducteurs réellement », a affirmé le candidat national qui, tout en se prononçant contre le permis à points, envisage que les automobilistes puissent repasser tous les 5 ou 10 ans certains examens prouvant leur capacité à conduire, sous réserve que cela ne se transforme pas en racket supplémentaire. « Il faut réellement développer des transports en communs qui offrent un véritable service public aux usagers, tiennent compte de leurs besoins, garantissent leur sécurité, ne soient pas constamment en grève et leur permettent ainsi la souplesse qu’ils apprécient dans la voiture. Les automobilistes en ont assez d’être montrés du doigt (…), ils ne supportent plus d’être persécutés par des idéologues collectivistes pour qui le véritable ennemi, celui qu’il faut abattre, est ce formidable instrument de liberté individuelle qu’est l’automobile. (…) Un des droits consacrés par la Déclaration des Droits de l’Homme si chère à ceux qui nous gouvernent, est celui de résister à l’oppression. Cette résistance peut commencer en 2007 : les électeurs automobilistes peuvent renvoyer l’ascenseur à ceux qui les oppriment : en leur retirant un maximum de points à l’élection présidentielle et aux législatives qui suivront. En leur retirant le permis de conduire le pays ! », a conclu Jean-Marie Le Pen sous les applaudissements.