C’est finalement le constructeur ferroviaire canadien Bombardier, qui a décroché le contrat de 2,7 milliards d’euros visant à fournir 172 rames pour remplacer les trains vétustes de la banlieue parisienne. Le montant total du chantier est estimé à 4 milliards d’euros. Le quotidien Les Echos rapportait jeudi que le groupe français Alstom « pourrait récupérer 40 % du contrat et assurer ainsi un plan de charge important dans son usine de Reichshoffen, en Alsace, spécialisée dans l’ingénierie et le montage ». Un pis-aller qui n’a pas satisfait Jean-Marie Le Pen qui a dénoncé « la trahison » de l’Etat UMP « qui jette un injuste discrédit sur la production nationale en suggérant aux clients potentiels du monde entier, une meilleure qualité des équipements canadiens. Gouvernement qui a cédé « aux principes de l’ultralibéralisme mondial qui considère la France comme un simple espace économique dans un ensemble mondialisé ». « Le vrai patriotisme économique aurait imposé d’appliquer le principe de préférence nationale notamment s’agissant de commandes payées par une entreprise publique avec de l’argent public ». Le candidat à la présidence de la République avertissait, avant que cette décision ne soit connue, que le FN demanderait alors le limogeage du président de la SNCF, la très anti-nationale Anne-Marie Idrac, si celle-ci était prise.