La violence quotidienne que subissent nos compatriotes n’épargne pas, comment pourrait-il en être autrement, les hommes et les femmes du Front National. Nous nous en faisions l’écho, le 5 août dernier à Cluses (Haute-Savoie), le conseiller municipal FN de la commune de Scionzier, Jean-Paul Frison-Roche, avait été lâchement poignardé dans le dos par un « jeune », ce qui avait créé une vague d’indignation dans cette commune où le FN réalise de très gros scores (FDA Quotidien du 31/08/2006). Le 27 octobre, dans ce même quartier des Ewües à Cluses, c’est le secrétaire du FN du canton qui a été violemment agressé par « quatre jeunes à capuche » lors d’un collage, ce qui lui a valu une ITT de dix jours. La victime a déposé plainte. Il y a quinze jours, toujours au même endroit, une conseillère municipale, Rachel Varescon, en charge des associations de quartier s’est retrouvée avec un couteau sous la gorge pour avoir eu le front de klaxonner alors que la voiture d’un conducteur gênait la circulation. L’hebdomadaire Oise Hebdo du 25 octobre nous relatait, pour sa part, un épisode de la haine ordinaire : le multirécidiviste Akim Zahnati, 21 ans, – cinq passages devant le tribunal correctionnel de Compiègne pour la seule année 2005 ! – comparaissait de nouveau le 19 octobre. Il avait menacé, dans les rues de Noyon, un gendarme qu’il avait reconnu et qui se promenait en civil avec sa petite fille. Après l’avoir agoni d’insultes, Akim Zahnati a lancé au militaire : « je vais te foutre sur la gueule (…) laisse-moi regarder ta fille, je vais la kidnapper à la sortie de l’école ». Akim Zahnati a été condamné à un an de prison ferme, alors que le gendarme poursuivi par la vindicte de ce jeune expliquait que sa famille vivait toujours dans la crainte des « représailles ».