Au terme du décompte réalisé par le CSA, le candidat de l’Union patriotique pointe loin derrière les ténors de l’UMPS et même de François Bayrou en terme de temps d’accès. Ainsi Jean-Marie Le Pen a obtenu 3,4 % de temps d’antenne consacré aux candidats au JT de TF1, 6,3 % sur France 2, 2,9 % sur France 3 et 5,2 % sur M6. Le président du FN expliquait pourtant lors de sa présentation des vœux à la presse lundi – nous y reviendrons dans notre prochaine édition – que, « pour que le pluralisme soit respecté, il faut que les temps de parole politique soient proportionnels aux résultats obtenus par chaque parti aux élections législatives ». Or, le FN avait « obtenu 11,34 % des suffrages, nous sommes donc près de 10 fois moins représentés dans les interventions médiatiques que nous le sommes dans le pays ». Un déficit démocratique qui touche aussi durement les autres candidats hors UMPS, même si cet ostracisme frappe des dirigeants de formations politiques beaucoup plus marginales et n’ayant pas le poids électoral de l’homme qui s’est qualifié pour le second tour de la précédente présidentielle.