Directeur opérationnel de la campagne, Bruno Gollnisch s’est indigné de « la nouvelle contrainte bureaucratique ajoutée par le gouvernement », pénalisant fortement les candidats – notamment les plus pauvres – à la présidentielle, en l’espèce « l’obligation d’utiliser un papier répondant à certaines normes prétendues écologiques pour avoir droit au remboursement du matériel électoral officiel, circulaires, affiches et bulletins de vote ». Une décision prise « sous l’influence d’une mode intellectuelle » car « rien n’indique que le papier recyclé, qui requiert des traitements chimiques lourds, soit plus respectueux de l’environnement ». « Le Ministère de l’Intérieur », relève Bruno Gollnisch, « semble être le seul organisme politique en France à ignorer que la campagne présidentielle a commencé, aux termes de la loi, depuis le mois d’avril 2006 et la législative depuis juin 2006. Compte tenu du volume prévisible de documents à éditer, les imprimeurs ont depuis longtemps fait leurs commandes de papier. Plus de mille tonnes pour le seul Front National. En faisant paraître son décret en janvier 2007, le gouvernement prend de fait une décision rétroactive, donc illégale ».