Accompagné de la vice présidente du FN et directrice stratégique de la campagne Marine Le Pen, du Secrétaire général et directeur adjoint Louis Aliot, de Michel Guiniot, responsable des fédérations, et un des principaux responsables de la collecte, mais aussi du député européen Fernand Le Rachinel qui a lui aussi beaucoup œuvré et joué un rôle de tout premier plan dans cette recherche des parrainages, Jean-Marie Le Pen a déposé mercredi à 17h au Conseil constitutionnel 535 signatures, soit légèrement plus qu’en 2002. Le candidat de l’Union patriotique a précisé que ce qui aurait dû rester une simple formalité administrative avait été beaucoup plus difficile qu’il y a cinq ans et que s’il avait effectué ce dépôt deux jours avant la date limite c’était afin de « permettre aux maires de signer pour d’autres candidats ». Dans ce même esprit démocratique, Jean-Marie Le Pen a indiqué qu’il mettait son propre parrainage à la disposition de Nicolas Dupont-Aignan, « quelqu’un qui n’est pas très loin de nous, un patriote ». Ce dernier l’a acceptée. Marine Le Pen a précisé que le Front national déposera d’ici vendredi d’autres parrainages « encore dans les tuyaux ». Le candidat de l’Union patriotique a tenu également a rappelé qu’il avait été confronté dans cette course aux parrainages à « une offensive de sabotage délibéré, organisé », faisant ici ouvertement référence à l’intrusion informatique et au vol du fichier des maires dont a été victime le siège du FN.