Bruno Gollnisch a été également interrogé sur l’affaire de ce clandestin chinois arrêté à la sortie d’une école parisienne où il était venu chercher son petit-fils. Une affaire, a-t-il déclaré, qui pose le problème de « la cohérence de l’action de l’Etat ». Car si cette famille chinoise n’a pas le droit d’être présente en France, elle a pu scolariser son enfant. Et si l’on ouvre aux clandestins « l’accès aux services publics de la santé, de l’éducation, du logement, ils ont tout naturellement tendance a penser qu’inéluctablement ils auront la possibilité de rester à demeure », ce qui génère « des sentiments d’injustice. Il faut donc une attitude cohérente de l’Etat ». Et Bruno Gollnisch d’évoquer encore l’émeute qui a éclaté suite à l’interpellation Gare du Nord d’un Africain resquilleur multirécidiviste, soulignant que si le candidat Sarkozy prône la fermeté, c’est ce même Sarkozy qui a fait « abroger la possibilité d’expulser les délinquants immigrés ». « Nous sommes dans le règne de l’hypocrisie totale ! » a-t-il souligné. Bruno Golnisch a remarqué par ailleurs que sous l’effet de l’immigration de peuplement, de nombreux Français de souche vivent parqués dans des réserves ; c’est déjà le cas dans certains de nos quartiers ».