Jean-Marie Le Pen tenait le 24 mai une conférence de presse à Saint-Cloud pour annoncer son « tour de France aérien » -20 étapes en douze jours pour mobiliser l’appareil du FN- dans le cadre de la campagne des législatives où le FN présentera 557 candidats. Soit 281 hommes et 276 femmes, dans un respect de la parité rendu strictement nécessaire afin « d’éviter les sanctions pécuniaires ». L’aspect financier de ces élections ne doit pas échapper aux sympathisants et électeurs de l’opposition nationale a-t-il précisé car celles-ci « mesurent non seulement notre influence et notre poids politique dans le pays, mais aussi l’importance de nos moyens financiers pour les cinq ans qui viennent ». Le président du Front National a également confirmé la tenue d’un congrès en novembre où il représentera sa candidature: « à l’inverse du PS, au FN le chef est incontesté pour l’instant », a-t-il souligné. Questionné sur des sondages créditant pour l’instant le FN d’un score ne dépassant pas les 8% , Jean-Marie Le Pen a affirmé que « nous n’avons pas tous les mêmes chiffres, et il faut se garder de faire des extrapolations sur les élections précédentes. C’est vrai que les électeurs du Front national ont voté Sarkozy par crainte de voir élire la socialiste Ségolène Royal, mais ça ne veut pas dire qu’ils voteront de nouveau UMP. »