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De mal en pis

Malgré les effets d’annonce, la violence ne recule pas en France et même gagne du terrain. En plein Paris, à une semaine d’intervalle, le 28 août et le 2 septembre, de violents affrontements à l’arme blanche ont opposés des « bandes de jeunes venus de la banlieue nord » entraînant plusieurs dizaines d’interpellations et semant la panique dans le quartier de Pigalle et aux abords de la Gare du Nord. Comme d’habitude, faute de pouvoir juguler les violences, le Premier Ministre Fillon s’est contenté d’une rencontre avec les forces de l’ordre lundi Gare du Nord, indiquant très vaguement « des moyens supplémentaires », tandis que le Ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, annonçait une énième réunion des préfets franciliens « pour améliorer la coopération opérationnelle »… On l’aura compris, ce gouvernement, pas plus que les précédents, n’entend traiter le fond du problème… Cette dégradation de la sécurité dans la capitale qui concentre pourtant de nombreux effectifs pour le maintien de l’ordre – les syndicats policiers évoquent le « phénomène assez nouveau des bandes à Paris » –, touche bien évidemment aussi les zones rurales, où les « coins tranquilles et épargnés » deviennent très rares. La preuve notamment par le petit village d’Achery (Aisne) où les frontistes locaux ont été saisis par la population pour être leur porte-parole… En effet dans cette commune tranquille, une vingtaine de jeunes ont effectué le 10 août dernier une « descente » dans la discothèque située dans cette localité, insultant et dérobant les effets personnels des clients, saccageant des automobiles, et volant une voiture avec violence sur le parking, véhicule qui a été retrouvé incendié dans une cité à Beaufor. Habitant Achery, Jean-Louis Roux, Secrétaire FN de la 1ère circonscription de l’Aisne, explique qu’il « a été mis au courant dès le lendemain car des clients de la boîte sont venus (le voir). Ces gens ne demandaient rien et ils se sont fait agresser gratuitement ». Aussi a-t-il décidé de « (se) faire la courroie de transmission entre l’administration et la population, l’interprète des Français agressés », en diffusant un tract dénonçant la montée de l’insécurité, du « racisme anti-français » et le laxisme de l’Etat. Un tract diffusé sur l’ensemble du canton de la Fère, qui a eu localement une grande répercussion et auquel « Le Courrier Picard » a consacré un article quinze jours après les faits.

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