Le 7 septembre, prenant acte de la démission – pour la seconde fois ! – du socialiste Michel Sapin de la présidence de la Région Centre, le président du groupe FN, Jean Verdon, a fait acte de candidature. L’élu frontiste a relevé que cette capitulation à mi-mandat de ce cacique du PS s’explique par « la situation guère brillante de la région, laquelle n’a cessé de se détériorer depuis 1998, depuis que le RPR et l’UDF ont installé pour la première fois le socialiste Sapin à la Présidence de la Région Centre. L’ancien conseiller économique de madame Royal ne souhaite sans doute pas assumer les conséquences de sa néfaste politique ni de ses mensonges aux électeurs ». Avec comme résultat une « forte hausse de la fiscalité, le doublement de la dette par habitant en dix ans, le recours massif à l’emprunt, l’augmentation de 15,35% des dépenses de fonctionnement en 2006, la Région continue à dépenser plus qu’elle ne gagne… ». Aussi Jean Verdon a-t-il présenté devant ses collègues le programme d’alternative nationale à la gestion de l’UMPS : notamment son engagement de ne pas augmenter les impôts, de supprimer la part régionale de l’impôt sur le foncier non bâti, « premier signe de notre solidarité avec le monde rural menacé par l’Europe de Bruxelles », la mise en place d’un programme d’aide aux mères en difficulté, aux personnes âgées, aux handicapés. Mais aussi le renforcement de la sécurité dans les établissements scolaires, l’exigence de la neutralité absolue de l’enseignement public, l’égalité de traitement de tous les établissements choisis par les familles, qu’ils soient publics ou libres. Le responsable frontiste s’est engagé pareillement à stopper la « politique de la ville, paravent de la discrimination positive », à faciliter l’accession des familles Françaises à la propriété, à relancer la construction, à réorienter des aides économiques aux entreprises vers les plus petites d’entre elles : artisans, commerçants, agriculteurs, professionnels libéraux, « parce que ce sont elles qui créent le plus d’emplois » ; à combattre « dans la mesure des moyens limités d’une région », les délocalisations d’entreprises et les importations de produits fabriqués à vil prix par des masses sous-payées du tiers-monde, sous la direction des négriers de ce siècle : importateurs d’immigrés et liquidateurs de l’industrie française ». « J’utiliserai aussi, a-t-il indiqué, toutes les possibilités légales pour expérimenter la préférence nationale, seul antidote à l’injuste préférence étrangère ». Pareillement Jean Verdon s’est engagé en faveur du pluralisme politique, du référendum régional d’initiative populaire, d’une politique de liberté dans le domaine de la culture, de promotion du patrimoine.