Beaucoup de bruit pour pas grand-chose : le projet de loi dit « de maîtrise de l’immigration » a été voté jeudi sans que ne soit adopté les réelles mesures permettant dans les faits d’inverser les flux migratoires. A savoir l’arrêt de l’immigration dite « légale » dans un pays comptant des millions de chômeurs et de pauvres, l’abrogation du regroupement familial qui doit se faire dans le pays d’origine du migrant, l’expulsion effective des immigrés clandestins – 150 000 à 400 000 immigrés restent illégalement en France chaque année pour un objectif gouvernemental affiché de 25 000 expulsions annuelles –, une vraie réforme du droit d’asile, la réaffirmation du droit de la filiation, de la préférence nationale, le retour à la maîtrise de nos frontières… Au lieu de cela les députés de la majorité ont voté en faveur de mesures cosmétiques, peu à même de mettre fin au drame humain, économique, social, culturel et identitaire que constitue l’immigration de peuplement qui reste un principe de politique générale, mais non dit, de la droite mondialiste au pouvoir. Les débats ridicules autour du recours au test ADN pour prouver la filiation des candidats au regroupement familial ont servi une nouvelle fois à abuser les Français qui souhaitent très majoritairement que l’immigration soit maîtrisée. D’autant que le test en question, non obligatoire, vise en fait, de l’aveu même de Thierry Mariani, à accélérer les procédures administratives pour le demandeur ! Dès lundi, questionnée sur RMC sur cette polémique, Marine Le Pen avait dénoncé une fumisterie du gouvernement – « Il n’y aura pas de test ADN, je vous en donne ma main à couper » a-t-elle affirmé –, une opération de propagande UMP pour faire hurler la gauche et se faire ainsi de la pub à bon compte. Mesure à l’origine à la tonalité droitière, visant surtout à faire oublier aux Français le dernier scandale en date, l’affaire d’Aubervilliers, a relevé la vice-présidente du FN. Soit le relogement de 70 familles de squatteurs immigrés, puisque avec l’UMP au pouvoir, les squatteurs qui violent la loi sont relogés avant les Français « qui ont déposé leur dossier dans les règles ».