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L’impasse européiste

Il apparait que le nouveau gouvernement n’entend pas tenir les promesses du précédent qui s’était engagé, à l’instar des 12 autres pays de la zone euro, à réduire la dette sous 60% du PIB et à revenir à l’équilibre budgétaire d’ici trois ans. Mais quels que soient les timides velléités d’indépendance vis-à-vis des diktats bruxellois implicitement affichées par Sarkozy – on touche là à la schizophrénie d’un homme qui ressert dans le même temps aux Français un traité qu’ils ont majoritairement rejeté en 2005 – la France, très lourdement handicapée par l’abandon de sa monnaie nationale, son inféodation à la banque centrale européenne notamment, ne dispose bien sûr d’aucune marge de manœuvre pour mener la politique budgétaire conforme à ses intérêts. Jean-Marie Le Pen observait encore dernièrement que la Grande Bretagne, même si elle mène une folle politique de régularisation de centaines de milliers de clandestins, « n’a jamais intégré la zone euro ni l’espace Schengen et dispose aujourd’hui d’une des économies les plus solides d’Europe, nation qui refuse toujours, et pour cause, l’idée d’un super-Etat européen ». Le budget du gouvernement ne répondant pas aux critères de la Commission européenne, ses partenaires au sein de la zone euro, rapportaient Le Monde et le Financial Deutschland, envisageraient « de lancer un avertissement écrit au président français pour l’appeler à plus de discipline »…

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