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The right man at the right place…

Soutenu par les cénacles bruxellois, Washington, et Paris, Dominique Strauss-Kahn a été élu sans surprise à la tête du Fonds monétaire international (FMI) vendredi – il était en lice contre Josef Tosovsky, candidat tchèque présenté par la Russie. Une nomination accueillie par un concert de louanges émanant des diverses personnalités de l’UMPS. Le choix opéré par Nicolas Sarkozy de proposer et de soutenir la candidature de M. Strauss-Kahn, homme incontestablement brillant, n’en est pas moins révélateur de la ligne idéologique qui prévaut à la tête de l’Etat. M. Sarkozy a eu beau faire entendre au cours de sa campagne des accents patriotiques, c’est bel et bien l’archétype du politicien mondialiste qu’il a envoyé siéger au FMI. Il est vrai, d’aucuns mettent en doute l’intransigeance patriotique du mari d’Anne Sinclair, au nom de la double allégeance qui semble être la sienne, puisque cet éléphant socialiste avait déclaré dans le magazine Tribune juive « se lever chaque matin en se demandant comment il pourra être utile à Israël ». Sans entrer dans ce débat, relevons en tout cas que pour ce qui est de « l’utilité » de M. Strauss-Kahn quant à la défense des libertés, de l’identité et de la souveraineté françaises, et plus largement du droit des peuples à rester et à disposer d’eux-mêmes, il y a de quoi en tout cas être plus que circonspect. « DSK » est un hiérarque socialiste, européiste acharné qui épouse les marottes de son temps : il est ainsi favorable au mariage et à l’adoption d’enfants par les couples homosexuels, quitte à l’imposer aux Français – « (il ne faut pas) obligatoirement suivre la société et attendre qu’il y ait une majorité » déclarait ce grand démocrate il ya trois ans (FDA Quotidien du 12/04/2004). Mais M. Strauss-Khan est aussi l’auteur d’un rapport qui fait froid dans le dos remis en 2004 au Président de la Commission européenne, dans lequel il détaillait sa vision de l’Union européenne du futur. Préconisant un Europe fédérale et des abandons de souveraineté encore plus poussés pour les pays membres, il proposait ainsi, avec une grande franchise, la carte d’une nouvelle Europe englobant les pays du Maghreb, la Turquie, Israël et le Liban, l’alibi aussi hypocrite que grotesque avancé étant la nécessité de concurrencer les grandes puissances actuelles ou émergentes (FDA Quotidien du 19/04/2004). Un projet, celui là même des cénacles mondialistes, qui entérine la mort de l’Europe en tant que communauté de destin et de civilisation reposant sur des nations libres et des peuples souverains. Une vision du monde « strauss-kahnienne » qui, n’en doutons pas, fera merveille à la tête du FMI…

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