Cela faisait dix ans que l’Opposition nationale n’avait pu obtenir de tenir meeting à la Mutualité, mais grâce à la persévérance de Roger Holeindre le « signe indien » a été vaincu vendredi par la réunion publique du Centre National des Combattants (CNC). Plus de 800 personnes étaient venu écouter le Président du CNC et Jean-Marie Le Pen. Dans son allocution, Roger Holeindre a tenu à rétablir un certain nombre de vérités historiques d’autant plus salutaires au moment où les mêmes mensonges, les mêmes approximations, les mêmes interprétations tendancieuses sont repris en boucle comme l’a de nouveau illustré l’affaire Guy Môquet. Le Président du FN a pour sa part également rappelé un certain nombre de fondamentaux dans un discours très ferme basé principalement sur la politique mortifère menée par le sarkozysme au pouvoir en matière d’immigration et d’intégration européenne. Concernant la poursuite des flux migratoires, le Président du FN a réaffirmé que « si cette politique fait les affaires d’un certain nombre de margoulins de plus ou moins haut vol, elle se fait au détriment des Français et singulièrement des millions de Français pauvres, privés des fruits des progrès économiques. Les migrations de masse sont des formes de conquêtes qui peuvent se passer des violences guerrières au moins au début (…) L’immigration de masse est la forme de la guerre moderne. Elle est bien plus redoutable pour l’équilibre du monde que le réchauffement climatique dont on se sert pour la masquer aux yeux de l’opinion ». Et à l’heure, nous l’évoquions la semaine dernière, où Nicolas Sarkozy a repris clairement à son compte l’antienne mondialiste consistant à annoncer come souhaitable et inéluctable l’ouverture de l’UE aux pays maghrébins, moyen-orientaux et turc, Jean-Marie Le Pen a affirmé que « quand on veut – sincèrement – faire une union européenne, on ne peut y inviter ou y compter que des peuples européens. S’il peut apparaître utile ou indispensable de s’étendre géographiquement, il vaudrait mieux se tourner vers l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie jusqu’à Vladivostok, pays qui ont avec nous des intérêts et des risques communs ainsi qu’une civilisation chrétienne qui devrait être défendue – même – par les athées qui nous gouvernent, parce que c’est une réalité incontournable ».